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Le décès de Joyce Echaquan et la prise de conscience des enjeux autochtones

Une image de Joyce Echaquan dans un cadre avec des fleurs.
Un cadre de Joyce Echaquan était posé sur la table érigée devant le Centre d'amitié autochtone de Trois-Rivières pour commémorer le premier anniversaire de sa mort.PHOTO : Radio-Canada / Jean-François Fortier
Publié le 28 septembre 2021

Il y a un an, le pays découvrait avec stupéfaction comment une femme autochtone avait été traitée alors qu'elle était admise à l'hôpital de Joliette. Joyce Echaquan, une mère de famille atikamekw de Manawan, a filmé ses derniers instants sous les insultes de deux membres du personnel soignant. Sébastien Brodeur-Girard, professeur à l'École d'études autochtones de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue revient sur l'impact de cette tragédie.

Pour Sébastien Brodeur-Girard, la mort de Joyce Echaquan a provoqué une prise de conscience populaire très importante des enjeux autochtones.

« Les choses n’évoluent pas vite, c’est un fait, mais je pense que, du côté de la société canadienne, de manière générale, il y a cette prise de conscience de cette méconnaissance des réalités autochtones. [...] On apprend pour bien des gens, ce qu’on a tenté de cacher depuis aussi longtemps. »

— Une citation de  Sébastien Brodeur-Girard, professeur à l’École d’études autochtones de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

Malgré cette avancée, Sébastien Brodeur-Girard croit qu’il reste de grands pas à accomplir pour que les autorités reconnaissent que le racisme systémique existe. Il signale au passage que les recommandations de la Commission vérité et réconciliation, qui a remis son rapport en 2015, ne sont toujours pas prises en compte.

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