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L’UQAT à une rencontre internationale de jeunes Mayas et Atikamekw

Une trentaine de personnes posent en groupe pour la caméra.
La délégation atikamekw du Québec et celle du peuple maya, lors de leur rencontre à l'Université d'Oriente, au Mexique.PHOTO : Gracieuseté - Université d'Oriente
Publié le 21 février 2024

L'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) participe à une rencontre internationale entre des jeunes Atikamekw du Québec et des jeunes Mayas du Mexique. Cette rencontre se déroule présentement à l'Université d'Oriente, une institution entièrement autochtone, au Mexique. On y soulignera d'ailleurs la journée internationale des langues maternelles mercredi (le 21 février).

On vient ici s’inspirer des différentes initiatives qui se font en éducation autochtone, notamment sur les plantes médicinales et l’agriculture traditionnelle. L’idée est d’encourager cette alliance et ce partage de connaissances. Les jeunes Atikamekw ont présenté aux Mayas du matériel et des éléments culturels comme des raquettes, du sirop d’érable, de la rame et le canot, souligne Benoît Éthier, directeur du projet Partenariat Savoir et Éducation autochtone de l’UQAT.

Celui-ci indique que ce voyage se veut une façon différente de faire de la recherche. C’est vraiment un moment propice pour la mobilisation des savoirs. En même temps, ça donne l’opportunité à des jeunes de différentes nations de se côtoyer, de se connaître, d’apprendre d’autres cultures, mentionne M. Éthier.

Les jeunes du Québec vont retourner chez eux avec un bagage de connaissances et d’expériences. Pour la totalité de ces jeunes, c’est la première fois qu’ils sortent du Canada, c’est donc super enrichissant pour eux. Ça peut leur donner un petit coup de pouce pour découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles pratiques, fait-il valoir.

Benoît Éthier dit avoir été marqué par certaines initiatives universitaires là-bas. Nous avons visité un jardin de plantes médicinales, où un espace éducatif autochtone a été créé dans une institution universitaire. Au Québec, on a commencé à développer des institutions autochtones en éducation, mais il y a encore beaucoup de chemin à faire. C’est pour moi un exemple très inspirant, avec les aînés qui sont mobilisés pour la transmission de savoirs, raconte-t-il.

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