Tourisme Abitibi-Témiscamingue a lancé sa campagne promotionnelle de l'été 2023, mercredi, au Refuge Pageau d'Amos.
Sous le thème « L’Abitibi-Témiscamingue à ton rythme », les touristes du Québec et de l’Ontario sont invités à découvrir la région à travers sa nature, son histoire et sa culture.
La campagne se décline à la fois dans les médias traditionnels et sur le web pour s’assurer que le plus de touristes possible choisissent l'Abitibi-Témiscamingue comme destination cet été. Des efforts qui permettront de contrer la mauvaise presse nationale générée par les dossiers de la qualité de l’air à Rouyn-Noranda et de la violence au centre-ville de Val-d’Or.
C'est certain qu'il y a un petit nuage au-dessus de nos têtes. On le constate. Mais on a cette grande nature, ces attraits, et je crois que l'offre touristique vient tasser un peu cette mauvaise presse. Je suis convaincu que les gens qui ont décidé, qui travaillent sur leur itinéraire pour l'été, seront au rendez-vous chez nous cet été
, mentionne Martin Poitras, directeur marketing chez Tourisme Abitibi-Témiscamingue.
Une stratégie provinciale pour Anisipi
La Ville d’Amos mise aussi sur une campagne provinciale pour augmenter l’achalandage au circuit touristique Anisipi, qui met en valeur la présence de l’eau et des Autochtones sur le territoire d’Amos-Harricana. On a une stratégie de communication provinciale cette année
, souligne pour sa part Andrée Gravel, cheffe de la division tourisme à la Ville d'Amos.
On veut dépasser les limites de la région pour amener les gens chez nous. On a différentes initiatives faites dans ce sens-là auprès des médias traditionnels et, évidemment, des réseaux sociaux. Et surtout, nous allons être prêts à en mettre plein la vue avec nos expériences immersives. Les gens auront la chance d’embarquer dans un fabuleux voyage à la découvert de l’eau et des eskers
, fait valoir Mme Gravel.
La Ville anticipe un déficit de 360 000 $ en 2023 avec le circuit Anisipi, après y avoir essuyé un déficit de 320 000 $ l'an dernier, lors de la première saison. Il faut cependant savoir que les attraits touristiques n'ont pas encore une structure financière qui leur permet d'être rentables. Ils sont tous subventionnés d'une façon ou d'une autre pour assurer leur survie, soit par des programmes gouvernementaux, soit par des commandites privées ou autres, rappelle la Ville.
La majorité des attraits de la province sont malheureusement déficitaires. Le tourisme sert à favoriser et à stimuler l’économie chez les commerçants, les hôteliers, etc., et c’est une façon de dynamiser et d’animer le territoire auprès de la population locale et des visiteurs
, signale Andrée Gravel.