La saison du crabe est bien entamée et plusieurs Septiliens et Septiliennes en profitent pour renouer avec leurs traditions du printemps : aller chercher une « panne » entière de crabe des neiges vivant, directement sur le quai. La ressource tant convoitée passe donc directement du bateau à la glacière : il est ainsi plus frais, et plus goûteux, selon les dires des personnes rencontrées par Catherine Paquette.
« Moi je trouve que ça me rapproche de ce que je mange... tu sais, la satisfaction de l'avoir arrangé toi-même. Et je suis peut-être biaisée, mais c'est le meilleur crabe que je n'avais jamais mangé, l'an dernier »
« Il est tout le temps meilleur ici. Il n'est pas lavé ici. Il n'est pas plein d'eau, il est plein d'eau de mer! »
Comment savoir où aller chercher le crabe? Pour le Septilien Jimmy Imbeault, il ne suffit que regarder les goélands.
Ces derniers planent au dessus des bacs que préparent les pêcheurs pour leurs clients, qui patientent au kiosque. Ils repartiront avec leur « panne », pour ensuite arranger le crabe et faire cuire les pattes.
Aller chercher son crabe, c'est aussi l'occation d'en faire un événement rassembleur autour des casseroles et du brûleur. C'est devenu une tradition pour Pascal Barriault et Carl D'Amours, qui viennent maintenant chaque année chercher une panne de crabe pour les employés de leur compagnie. C'est comme notre party de Noël, mais de printemps
, lance Carl.
Pour Emma Lafleur, c'est l'expérience qui compte. C'est les plans d'une journée. Là on est en fin d'après-midi, donc ça va être la fin de l'après-midi, plus demain pour les arranger au complet
, explique-t-elle.
Le Septilien Jimmy Imbeault prévoit lui aussi de le partager avec ses proches.
« On est venus profiter du quai, chercher du crabe. C'est notre ressource, on en mange, c'est certain.Toutes les années avec ma blonde et ma famille, c'est tout le temps traditionnel »