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L’Office national du film du Canada, promoteur d’un cinéma national

Un technicien manipule de la pellicule de film.
Un technicien de l'ONF manipule de la pellicule 70 mm vers 1966.PHOTO : Office national du film du Canada
Publié le 2 mai 2024

L'Office national du film du Canada (ONF) a été fondé en 1939 pour promouvoir l'effort de guerre avant de se concentrer sur l'unité du pays. L'historien Marc-André Robert détaille les grands moments de cette institution.

Dès 1910, l’Exhibits and Publicity Bureau produit du cinéma documentaire qui « met en valeur essentiellement le Canada [pour ses] vertus touristiques ». L’organisme change de nom pour Canadian Government Motion Picture Bureau.

En juin 1938, le Britannique John Grierson dépose un rapport sur la production cinématographique. « Il recommande […] qu’il y ait une plus grande vision qui soit insufflée à cette volonté d’utiliser le cinéma pour pouvoir mettre en valeur le Canada », explique Marc-André Robert. La Commission nationale sur le cinématographe voit le jour en 1939, et devient l'ONF en 1941.

Cette même année, John Grierson recrute à New York le cinéaste d’animation Norman McLaren. L’ONF s'impose alors comme une référence en cinéma d’animation.

De 1942 à 1944, l’ONF contribue à l’effort de guerre grâce à ses productions. Cependant, des conflits politiques surviennent entre le Québec et le fédéral, puisque le Service de ciné-photographie de la province de Québec assure ce même mandat.

Une fois la guerre terminée, l’ONF doit se réinventer. Ses films promeuvent la société et l’unité nationale. Le siège social déménage d’Ottawa à Montréal. Le cinéma-vérité apparaît en 1958 avec la série de 14 films Candid Eye et Les racketteurs, de Gilles Groulx.

Les préoccupations sociales marquent le cinéma de l’ONF durant les années 1960 et 1970. Dans les années 1980, l'ONF subit des compressions budgétaires et des rapports remettent en question son existence. Pourtant, le cinéma d’animation de l’ONF brille sur la scène internationale.

Le siège social de Montréal devient trop grand en raison de la baisse de la production. L’ONF déménage dans le Quartier des spectacles du centre-ville.

Marc-André Robert explique pourquoi l’organisme est encore pertinent et comment il s’est adapté aux productions d’aujourd’hui.

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