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Vache, poule, cheval : le patrimoine animalier du Québec

Une poule est sur des brindilles.
Une poule Chantecler en 1926PHOTO : Wikipédia
Publié le 28 septembre 2023

Jadis des fiertés nationales, la vache canadienne, la poule Chantecler et le cheval canadien ont été peu à peu délaissés. L'historienne Catherine Ferland rappelle comment ces trois animaux ont fini par représenter le patrimoine animalier québécois.

Il n’existe pas d’animaux domestiqués en Nouvelle-France lors de l’arrivée des colons; les Européens amènent des animaux de ferme en Acadie et en Nouvelle-France à partir du 16e siècle, de même que des chiens et des chats. « Les sujets qui arrivent ici sont ceux qui ont survécu », déclare Catherine Ferland. « Ils sont souvent en meilleure santé et plus résistants. »

Le cheval canadien est importé de France. Cet animal est réservé à la noblesse locale en premier lieu, et on le met à contribution dans les champs. Son nombre se multiplie. À la fin du 19e siècle, un premier registre généalogique de la race canadienne est mis sur pied.

Un homme tient un cheval par sa bride.

Un cheval canadien de la ferme-école de Deschambault en 1950

BAnQ

L’industrialisation mène à l'abandon du cheval canadien à la fin du 19e siècle. « Dans les années 1970, il reste environ 400 chevaux canadiens », précise Catherine Ferland.

La vache canadienne subit le même destin. Les spécimens européens, dont la Holstein, aux capacités de lactation plus importantes la supplantent. Il y a énormément de croisements avec d’autres races. À la fin du 19e siècle, la Société des éleveurs de bovins canadiens tente d’améliorer son profil génétique.

Une vache est tenue en laisse par le bras d'une personne.

Une vache canadienne à Deschambault en 1944

BAnQ

Développée en 12 ans par le frère Wilfrid à l’abbaye d’Oka, la poule Chantecler est un animal mieux adapté à l’hiver d’ici. « Il voulait faire une poule très rustique », bonne pour sa chair et pour sa capacité à pondre.

Ces trois animaux ont été sauvés de l’extinction lorsque l’Assemblée nationale a adopté la Loi sur les races animales du patrimoine agricole du Québec, en 1999. Catherine Ferland décrit l’esprit de cette loi et parle de l’avenir de ces races d’animaux.

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