Zacharie Collins est une personne trans masculine et non binaire. Qu'est-ce que ça signifie?
La non binarité, en premier lieu: je m'identifie ni comme homme ni comme femme, je me vois plutôt comme à l'extérieur de cette binarité-là. Et trans masculine: dans mon quotidien, mon expression de genre est plutôt masculin, j'utilise les pronoms "il" ou "iel", mais disons que je suis plus à l'aise avec "il" que "elle", et ça reflète aussi mon parcours de transition sociale, médicale et légale
, explique Zacharie Collins.
Au Canada, 0,33 % de la population canadienne se définit comme transgenre ou nonbinaire, selon les données de Statistique Canada.
Comme plusieurs autres citoyens appartenant à la communauté LGBTQIA+, Zacharie Collins demeure confronté à de nombreux défis et discriminations. Les journées de sensibilisation comme la Journée internationale de visibilité transgenre contribue certes à faire connaître leurs contributions mais il reste encore beaucoup d’éducation à faire pour conserver les droits acquis, selon Zacharie Collins.
« Lorsqu’on regarde les politiques, les lois provinciales qui sont développées et en voie développement, je parle de l’Alberta, du Nouveau-Brunswick, qui vraiment bloquent l’autodétermination des personnes trans, c’est inquiétant pour moi parce qu’on pourrait voir que nos acquis reculent, nos droits reculent et ce n‘est certainement pas ce que je veux. »