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Vices et vertus des 7 péchés capitaux

Vices et vertus des sept péchés capitaux

1 à 5 sur 9 épisodes

  • À la recherche du 8e péché : de l'égocentrisme aux fausses nouvelles et au complotisme

    Cet épisode est une rediffusion

    La liste des sept péchés capitaux a été dressée par Saint Thomas d'Aquin au 13e siècle. Et elle est restée immuable jusqu'à ce que le Vatican décide de la moderniser en 2008. Parmi les ajouts de nouveaux péchés, on trouve la pollution ou toute atteinte à l'environnement, les manipulations génétiques, les injustices économiques qui creusent le fossé entre les pauvres et les riches, la pédophilie ou encore la consommation de drogues. Le Vatican y glisse aussi, sans surprise, l'avortement. Cette nouvelle liste ne marquera cependant pas l'imaginaire collectif catholique. Mais alors, quel pourrait être le 8e péché capital du monde moderne?
  • La paresse : de l’acédie monastique à la paresse intellectuelle de notre siècle

    Cet épisode est une rediffusion

    Que l'on soit une cigale ou une fourmi, la paresse sera vue comme un art de vivre ou, au contraire, comme une calamité. Elle peut être physique, mentale ou spirituelle. Ses détracteurs prétendent qu'elle nuit au bon fonctionnement de la société et que l'oisiveté est la mère de tous les vices. Dès le 5e siècle, Jérôme de Stridon conseille déjà de « vivre de telle sorte que le démon te trouve toujours occupé ». Ses défenseurs, eux, voient la paresse comme une philosophie de vie. Ils considèrent l'inaction comme un geste noble et militant. Ce péché capital apparaît bien tard, car le péché originel, c'est l'acédie, cet état de lassitude du moine, d'inquiétude quant à l'apparente inutilité de sa vocation.
  • La luxure : du Kamasutra à la pornographie en ligne

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    Tout en la condamnant officiellement, l'Église entretient depuis toujours un rapport trouble avec la sexualité, au point de faire de la luxure une fixation. Trop longtemps, le clergé a réprimandé les moindres formes de sensualité et promis l'enfer à ceux et celles qui ont des pratiques sexuelles s'écartant du sacro-saint cadre du mariage. Déjà, au Moyen Âge, Thomas d'Aquin voyait le plaisir charnel d'un mauvais œil. Pour lui, la luxure « obscurcit et dissout l'esprit ». C'est peut-être ce qui explique pourquoi la religion catholique met sur le même pied d'égalité l'adultère, l'homosexualité, l'onanisme, le viol, la pédophilie, l'inceste et la zoophilie. N'en déplaise aux Pères de l'Église, la luxure est, des sept péchés capitaux, celui qui a fait couler le plus d'encre et dévoré le plus de pellicule cinématographique. On peut aussi affirmer, sans grand risque de se tromper, qu'elle est le plus vieux péché du monde.
  • L’envie : d’Adam et Ève à l’image faussée de la réalité des réseaux sociaux

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    L'envie est un sentiment toxique, honteux et malveillant qui, contrairement à d'autres péchés comme la gourmandise, la luxure ou la paresse, ne procure aucune satisfaction. Elle se tapit au creux du ventre de l'envieux et le ronge lentement. Depuis le Moyen Âge, on l'associe à la couleur jaune, la couleur de la bile qu'elle sécrète. Toutefois, pour certains scientifiques, l'envie serait une composante fondamentale de notre ADN. Selon Charles Darwin, elle jouerait même un rôle prédominant dans la survie, la procréation et l'évolution de l'espèce humaine.
  • L'avarice : de L’avare, de Molière, au mouvement Occupy Wall Street

    Cet épisode est une rediffusion

    L'avarice est sans doute le plus détestable des sept péchés capitaux, et rares sont ceux qui se portent à sa défense. Si les Harpagon, Scrooge, Picsou et Séraphin constituent de fascinants personnages de romans, de pièces de théâtre ou de films, dans le quotidien, les avaricieux polluent souvent l'existence de leur entourage. L'avare crée aussi son propre malheur, parce que son amour obsessionnel de l'argent finit par le priver de toutes autres formes de jouissance.