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Pas faits en chocolat
Avec Rebecca Makonnen
La pudeur est-elle démodée?
Rebecca est très pudique et parle peu de sa vie privée. Sa pudeur détonne à une époque où plusieurs se permettent de tout dire sur les réseaux sociaux. Elle en discute avec des personnes qui se dévoilent sans retenue, l'artiste Stéphanie Boulay, l'animatrice Pénélope McQuade et l'écrivaine Catherine Voyer-Léger, mais aussi avec la sociologue Chiara Piazzesi.L’évolution de la langue française la met-elle en péril?
Rebecca se questionne sur l'évolution du français. D'une part, elle remarque qu'elle est plus sensible qu'avant aux anglicismes. De l'autre, elle tente d'utiliser une langue plus inclusive. Elle se tourne vers la linguiste Sandrine Tailleur, l'avocat Michaël Lessard, l'autrice Suzanne Zaccour et la chroniqueuse Catherine Ethier pour savoir si le français est vraiment en danger.Les liens familiaux sont-ils supérieurs aux liens amicaux?
Quand Rebecca a commencé à fréquenter son amoureux, elle a été surprise par leurs différentes manières de célébrer Noël. Pour lui, c'est une affaire de famille. Pour elle, c'est une question d'amitié. Agacée par l'apparente supériorité des liens de sang dans la société, elle se demande pourquoi on les valorise autant. Elle en discute avec la psychologue Lory Zephyr et avec des gens qui, comme elle, priorisent leur famille choisie, dont le philosophe Geoffroy de Lagasnerie, issu de la diversité sexuelle.L’appropriation culturelle, un concept seulement occidental?
On a beaucoup parlé d'appropriation culturelle en 2018 lors de la présentation des spectacles SLAV et Kanata. Loin de vouloir rebrasser une controverse, Rebecca se demande si ce concept n'a de sens que dans les pays occidentaux. C'est un voyage en Afrique raconté par le comédien Steve Gagnon qui a amorcé son questionnement. L'historien Jean-Baptiste Ndiaye, l'artiste Catherine Boivin et la sociologue Pascale Bédard éclairent sa lanterne.Que faire de notre héritage catholique?
Même si sa mère n'était pas pratiquante, Rebecca est attachée à quelques traditions issues de la religion catholique; elle aime encore notamment entrer dans une église pour allumer un lampion. L'animatrice se demande quoi faire de cet héritage, tant le patrimoine bâti que les rituels. Elle en discute avec le plus jeune évêque du Québec, Mgr Pierre-Olivier Tremblay, et avec l'auteur Antoine Charbonneau-Demers.Le tourisme, outil de réconciliation avec les Autochtones?
Rebecca est consciente qu'elle a peu appris au sujet des Premières Nations, des Inuit et des Métis à l'école. N'ayant jamais mis les pieds dans une communauté autochtone, elle se demande si le tourisme pourrait être un outil de réconciliation. Elle en discute avec Joanie Gil, Mélanie Courtois, Alice Germain et Gordon Moar dans la communauté innue de Mashteuiatsh.Comment ne pas devenir une vieille chialeuse?
« C'était mieux dans mon temps! » Cette position de certaines personnes, qui font sans cesse des reproches aux plus jeunes générations, irrite profondément Rebecca. Inquiète de vieillir en se fermant de plus en plus aux nouvelles idées, elle se tourne vers l'animatrice Christiane Charette et l'autrice Michelle Labrèche-Larouche, qui ont su garder leur esprit ouvert au fil des années.Identité culturelle : pourquoi on est si nombreux à ne pas se sentir « assez »?
À plusieurs occasions, des personnes ont reproché à Rebecca de ne pas être « une vraie noire ». Elle s'interroge sur ce genre d'accusations et en discute avec Vanessa Destiné, Karine Rosso, Khoa Lê et Kim O'Bomsawin, à qui l'on a reproché, à un moment ou à un autre, de ne pas être assez noire, assez latina, assez asiatique, assez autochtone.Quelle place fait-on aux femmes qui ne veulent pas d’enfant?
Même si Rebecca sait depuis longtemps qu'elle ne veut pas d'enfant, elle a parfois l'impression que son choix génère de l'incompréhension. Comme s'il fallait absolument justifier cette décision. Elle discute de la non-maternité avec l'autrice Sarah-Maude Beauchesne, l'écrivaine Claire Legendre et la sociologue Laurence Chartron.Pas faits en chocolat : bande-annonce
Rebecca Makonnen part d'expériences personnelles et de réflexions identitaires qui l'habitent pour s'intéresser à la société d'aujourd'hui. Des questions complexes, difficiles et parfois même un brin baveuses qu'elle aborde avec franchise et ouverture, parce qu'on n'est pas faits en chocolat!