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Le visuel du balado Ainsi soit chill avec Jérôme 50.

Ainsi soit chill

  • Ainsi soit chill – bande-annonce

    Le chanteur et étudiant en linguistique Jérôme 50 part à la recherche des bijoux du nouveau français parlé par les jeunes chilleurs et chilleuses d'ici. Il célèbre l'ingéniosité de toute une génération qui se forge une identité linguistique, de la conjugaison au slang, des accents aux insultes.
  • La conjugaison des verbes

    « On va chill? » « J'ai badtrip. » « J'ai vraiment struggle! » Certains jeunes omettent de conjuguer leurs verbes et d'utiliser la terminaison en -é du participe passé, en optant pour un mot emprunté à l'anglais, à l'arabe ou au créole haïtien. Le phénomène est assez récent au Québec et très présent chez les ados. En Acadie pourtant, c'est tout le contraire!
  • Le slang de Montréal

    Il est commun d'observer un métissage linguistique issu d'un croisement entre les cultures lorsque les jeunes communiquent ensemble. Vag, kay, moune : certains mots sont piqués au créole haïtien et mélangés au français québécois. L'acceptabilité de ces emprunts suscite parfois des débats. Est-ce de l'appropriation culturelle? Sly Toussaint, fondatrice d'un centre consacré à la langue haïtienne, reconnaît l'importance de l'éducation et de connaître la signification d'un mot emprunté.
  • Le verlan et les accents

    Le verlan, c'est-à-dire l'inversion des syllabes d'un mot pour faire un autre mot, nous vient de France et fait maintenant partie – eh oui! – du nouveau français québécois. Ça peut sembler relou, voire chelou, mais c'est un phénomène répandu dans le langage des jeunes chilleurs et chilleuses. Les accents, quant à eux, révèlent les origines géographiques et l'appartenance sociale de la personne qui parle.
  • L'économie linguistique

    Lol, Wtf, Hmu ou Bdr : les générations plus âgées reprochent parfois aux jeunes de raccourcir leurs mots dans leurs échanges. Est-ce pour économiser de la salive, du temps ou simplement un signe de paresse? Jérôme 50 voit chez cette nouvelle génération de jeunes chilleurs et chilleuses un génie linguistique.
  • Les injures et les mots offensants

    Le français parlé par les jeunes chilleurs et chilleuses comporte aussi des blasphèmes et des insultes. Ce n'est pas un phénomène nouveau : ce type de mot existe depuis la nuit des temps. Certains termes ont gardé leur signification d'origine tandis que d'autres se sont transformés en compliments. Les injures misogynes, racistes et homophobes vont-elles disparaître, ou assistons-nous à une réappropriation de ces mots par des groupes stigmatisés?