L'effet de serre à nouveau confirmé
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une étude de la NASA montre que notre planète absorbe plus d'énergie solaire qu'elle n'en émet. Ce déséquilibre confirme le réchauffement de la planète par effet de serre atmosphérique dû à la pollution humaine.
Il y a bel et bien un effet de serre atmosphérique dû à la pollution humaine. Une étude de la NASA montre en effet que notre planète absorbe plus d'énergie solaire qu'elle n'en émet, un déséquilibre qui le confirme.
L'équipe de recherche de l'institut Goddard de la NASA en vient à ces conclusions après avoir analysé les données recueillies par ses satellites qui compilent les informations amassées par les stations climatologiques installées sur des bouées dans les océans ou dans des stations terrestres.
Ainsi, les chercheurs estiment que la Terre retient 0,85 watt d'énergie de plus par mètre carré qu'elle n'en émet, du moins pour la période étudiée.
Ce déséquilibre d'énergie est la preuve que les estimations scientifiques de l'impact de l'activité humaine sur le climat sont bien exactes, affirment les chercheurs.
Des effets sur la température terrestre
Cette accumulation d'énergie entraînera, si elle continue, un relèvement de 0,6 degré Celsius de la température médiane du globe d'ici la fin du siècle.
Bien que paraissant modeste, cette quantité de chaleur supplémentaire, emmagasinée dans l'ensemble de la superficie du globe, aura un impact significatif sur le climat.
L'effet de serre atmosphérique est provoqué par une accumulation de dioxyde de carbone (CO2), de méthane et d'ozone produits par la pollution humaine.