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«Pas le meilleur exemple», admet Martin

Radio-Canada

Le chef libéral dit ne pas partager l'avis de son candidat, qui a comparé les souverainistes aux Américains lors de leur invasion de l'Irak. Il admet que sa campagne connaît quelques dérapages.

Invité à commenter les propos d'un de ses candidats vedettes au Québec, Marc Garneau, le chef libéral, Paul Martin, a répondu, jeudi, qu'il ne cautionnait pas la comparaison qu'il a établie.

L'ancien astronaute et directeur de l'Agence spatiale canadienne, qui fait campagne dans Vaudreuil-Soulanges, a déclaré la veille que les souverainistes n'avaient pas réfléchi aux conséquences à long terme de leur projet, tout comme l'administration américaine n'avait pas prévu les suites de l'invasion de l'Irak.

Paul Martin reconnaît que la comparaison est douteuse, mais il affirme que l'inquiétude de Marc Garneau, qu'il a qualifié de « fier Québécois », n'est pas sans fondement.

« Ce n'était pas, peut-être, le meilleur exemple, mais il exprime une inquiétude réelle, partagée par plusieurs Québécois. Même [la députée péquiste] Pauline Marois a parlé de turbulences qui pourraient suivre un référendum ». a dit M. Martin.

De son côté, le chef bloquiste, Gilles Duceppe, s'est dit attristé de voir quelqu'un qui s'est illustré tomber « à un niveau aussi bas ».

Il a jugé ce commentaire « dépassé », le comparant aux déclarations des libéraux fédéraux qui disaient aux Québécois, lors des référendums sur la souveraineté, qu'ils perdraient leur pension advenant une victoire du oui.

Martin admet des dérapages

En plus de l'incident impliquant Marc Garneau, Paul Martin a dû s'expliquer sur le climat général de sa campagne. Des journalistes ont en effet souligné l'atmosphère d'improvisation qui a teinté à plusieurs moments la campagne libérale.

D'abord, des fuites, comportant parfois des imprécisions, ont précédé certaines des annonces électorales du chef libéral.

De plus, les journalistes n'ont appris que mercredi en fin d'après-midi que M. Martin s'était excusé, lors d'une entrevue à la radio mardi soir, auprès des Canadiens d'origine chinoise pour la taxe d'entrée à l'immigration imposée de 1885 à 1923.

Même le ministre d'État sortant au multiculturalisme, Raymond Chan, ne semblait pas au courant, lorsqu'interrogé à ce sujet mardi soir.

« Est-ce qu'il y a des dérapages?, s'est demandé Paul Martin, jeudi. Oui, mais il y en a dans toutes les campagnes. »

M. Martin a rappelé que les conservateurs menaient la course dans les sondages à la mi-campagne, en 2004, mais que les libéraux l'ont finalement emporté.

« Je suis très confiant devant la façon dont la campagne se déroule. D'ailleurs, si vous regardez la dernière campagne, vous allez voir que le précédent est là », a poursuivi le chef libéral.

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