La scoliose mieux diagnostiquée
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un chercheur de l'Hôpital Ste-Justine, à Montréal, met au point un test diagnostique de cette déformation de la colonne vertébrale qui survient pendant la croissance.
Une importante percée dans la prévention de la scoliose, cette déformation de la colonne vertébrale qui survient pendant la croissance.
Un chercheur de l'hôpital Sainte-Justine a mis au point le premier test diagnostique précoce de la scoliose et du degré d'intensité avec lequel cette condition se développera.
Le test du diagnostic entamera prochainement la validation clinique, dernière étape avant sa commercialisation.
Les adolescents, surtout des filles, pourront subir une simple prise de sang qui permettra de prévenir l'apparition de leur scoliose ou d'effectuer un meilleur suivi de son évolution.
Actuellement, il n'existe aucun test ni aucune façon de prévoir l'apparition d'une scoliose. Elle n'est diagnostiquée que lorsque la déviation de la colonne commence à être visible.
Un traitement revu
Cette percée permettra de revoir complètement la façon de traiter les personnes scoliotiques. Jusqu'à maintenant, cette condition était traitée par la pose de corsets ou par la chirurgie orthopédique.
La scoliose touche quatre personnes sur 100 et plus particulièrement les jeunes filles de 10 à 18 ans (quatre filles pour un garçon). La scoliose est la déformation la plus fréquente en orthopédie.
Outre des problèmes de dos, la scoliose peut avoir des conséquences importantes sur la santé comme:
Environ 85 % des scolioses sont idiopathiques, c'est-à-dire qu'on en ignore la cause. Les 15 % des scolioses restantes sont causées par des malformations congénitales, des maladies neuromusculaires ou associées à des pathologies osseuses.