Un espoir contre la maladie d'Alzheimer
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Des chercheurs de l'Université Laval identifient un mécanisme naturel de défense de l'organisme contre la dégénérescence des cellules nerveuses.
Des travaux de chercheurs québécois marqueront peut-être l'histoire de la recherche contre la maladie d'Alzheimer.
Une équipe de la faculté de médecine de l'Université Laval a identifié un mécanisme naturel de défense déployé par l'organisme.
Ce mécanisme arrête la dégénérescence des cellules nerveuses observée chez les personnes souffrant de la maladie.
État de la recherche
L'alzheimer est caractérisé par l'accumulation de protéines amyloïdes dans le cerveau. Elles forment des plaques où s'accumulent des microglies, les cellules de défense du système nerveux central.
Toutefois, celles-ci sont incapables d'éliminer les plaques, ce qui décèlerait une inflammation occasionnant la mort des neurones.
Pour palier cette inflammation, les médecins prescrivent des anti-inflammatoires aux personnes qui souffrent de cette dégénérescence.
Une nouvelle étape
Pour les chercheurs québécois, au contraire, les microglies contribueraient à la solution. En effets, des tests soumis à des souris transgéniques atteintes d'alzheimer montrent que des microglies provenant de cellules souches de la moelle osseuse sont très efficaces, car elles détruisent les plaques.
Cette découverte constituerait une étape importante vers une nouvelle thérapeutique contre la maladie d'Alzheimer.
Les travaux des chercheurs Alain Simard, Denis Soulet, Geneviève Gowing, Jean-Pierre Julien et Serge Rivest sont publiés dans la revue Neuron.