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La santé des femmes: clé de la prospérité

Radio-Canada

Selon un rapport des Nations unies, l'amélioration des conditions des femmes en matière de procréation permettrait de réduire la pauvreté dans le monde de 14 % d'ici 2015.

En améliorant la santé des femmes en matière de procréation, on pourrait réduire sensiblement la pauvreté dans le monde. C'est la conclusion d'un rapport des Nations unies qui examine notamment les liens entre la pauvreté, l'égalité des sexes et la santé en matière de procréation.

Le rapport, intitulé La promesse d'égalité: égalité des sexes, santé en matière de procréation et objectifs du millénaire, est publié par le fonds des Nations unies pour la population.

On y apprend que 99 % des quelque 500 000 décès maternels qui surviennent chaque année ont lieu dans des pays en développement, et qu'il seraient pratiquement tous évitables.

Les décès maternels sont le domaine de santé publique où l'écart entre pays riches et pauvres est le plus criant. Ainsi, en Afrique subsaharienne, une femme sur 16 risque de mourir des complications de la grossesse, alors que c'est le cas d'une femme sur 2800 dans les pays industrialisés.

De plus, le décès de la mère augmente le risque de maladie et de mortalité chez ses enfants en bas âge.

Une prime démographique

La santé en matière de procréation se traduit par une « prime démographique » qui entraîne des bénéfices économiques, selon les experts qui ont préparé le rapport.

La baisse des taux de fécondité et de mortalité permet en effet aux femmes d'être plus productives économiquement. Cette prime démographique expliquerait, selon certains économistes, la croissance importante de certains pays d'Asie entre 1965 et 1990.

Selon les chercheurs, la prime démographique pourrait réduire de 14 % la pauvreté dans le monde en développement d'ici 2015.

Le rapport se penche également sur la pandémie de VIH/sida, qui atteint aujourd'hui 40 millions de personnes dans le monde, dont la moitié sont des femmes. Les experts constatent que la pauvreté, la discrimination et la violence rendent les femmes particulièrement vulnérables à la maladie. Ils recommandent que les activités de prévention, qui n'atteignaient en 2003 que 8 % des femmes enceintes, soient mieux ciblées.

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