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Cosmos 1 reste introuvable, mais ne serait pas perdu

Radio-Canada

Le vaisseau expérimental, premier satellite propulsé par voile solaire, aurait émis des signaux en direction des stations relais, mais se trouverait sur une orbite plus basse que prévu.

La déception a fait place à l'espoir, à la suite du lancement mardi du voilier de l'espace Cosmos 1.

Le vaisseau expérimental, premier satellite propulsé par voile solaire, aurait émis des signaux en direction des stations relais mercredi, mais se trouverait sur une orbite plus basse que prévu.

Des responsables de l'agence spatiale russe ont affirmé, sous le couvert de l'anonymat, que le vaisseau n'avait pas rejoint l'orbite souhaitée parce que le moteur du premier étage de la fusée Volna s'était spontanément arrêté pendant 83 secondes quelques instants après le lancement.

Les experts américains responsables de la mission soutiennent pour leur part que le voilier spatial est toujours actif, même s'il n'a toujours pas été localisé sur l'orbite prévue par les relais de surveillance.

Les concepteurs de Cosmos 1 veulent prouver que les rayons lumineux du Soleil peuvent fournir une source illimitée de propulsion afin de réaliser des voyages cosmiques.

L'engin devait être placé sur une orbite de 900 km au-dessus de la Terre, pour une mission d'un mois.

Ses huit voiles triangulaires, très fines et faites en Mylar (environ 5 microns, soit un cinquième de l'épaisseur d'un sac-poubelle en plastique) ressemblent aux pétales d'une fleur.

Une fois déployées, elles prennent la forme d'un énorme miroir rond de 30 mètres de diamètre.

Cosmos 1 doit alors être très visible de la Terre dont il fait le tour en une centaine de minutes.

Cosmos 1 a été construit par NPO Lavochkin, une agence spatiale privée russe. Le gouvernement russe en a financé le lancement.

Ce projet de plus de 4,8 millions de dollars est la réalisation du rêve de l'astrophysicien et écrivain légendaire Carl Sagan, mort en 1996.

Il est d'ailleurs financé par les studios de production américains Cosmos, créés par sa veuve, Ann Druyan, et par la Planetary Society.

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