Le saumon d'élevage innocenté
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une étude québécoise montre que le saumon et la truite d'élevage sont aussi riches en oméga-3 et moins contaminés au mercure que le saumon et la truite sauvages.
Les conclusions d'une étude québécoise montrent que le saumon et la truite d'élevage sont aussi riches en oméga-3 et moins contaminés au mercure que le saumon et la truite sauvages.
Ces résultats obtenus par des chercheurs de l'Université Laval et de l'Institut national de santé publique du Québec et présentés jeudi à 300 experts internationaux réunis à Québec amoindrissent d'autres résultats obtenus par des équipes américaines, l'année dernière.
Ces chercheurs avaient conseillé à la population de limiter la consommation de saumon d'élevage à un repas par mois ou de lui substituer du saumon sauvage. Leur recherche avait aussi semé le doute chez les consommateurs de gélules d'oméga-3 fabriquées à base d'huile de saumon.
L'étude québécoise remet les pendules à l'heure. Elle documente la charge de polluants de 46 saumons atlantiques d'élevage et de 10 saumons atlantiques qui proviennent de rivières québécoises. Les analyses montrent que les saumons d'élevage contiennent autant de dioxines et de furanes, plus de BPC, mais moins de mercure que leurs poissons sauvages.
Les valeurs maximales observées se situent toujours plusieurs fois sous la norme recommandée par les autorités médicales.
Les consommateurs soucieux de leur santé peuvent ainsi manger du saumon d'élevage tant qu'ils veulent et améliorer d'autant leur santé physique et mentale.
L'omega-3 peut également se retrouver dans l'huile de lin, de canola et des noix d'acajou et les suppléments alimentaires.