Vers un nouveau traitement pour la sclérose en plaques
Prenez note que cet article publié en 2004 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Des scientifiques de Calgary ont découvert que la minocycline, un remède utilisé pour l'acné, peut également réduire l'activité des cellules endommagées du cerveau à l'origine de la sclérose en plaques.
Un nouvel espoir pour les personnes atteintes de sclérose en plaques. Des scientifiques de l'Université de Calgary ont annoncé, mardi, une découverte importante dans le traitement de la maladie.
Selon les chercheurs, la minocycline, un remède utilisé pour l'acné, peut également réduire l'activité des cellules endommagées du cerveau à l'origine de la sclérose en plaques. Les résultats de leurs travaux sont publiés dans le numéro de mai de la revue Annals of Neurology.
Le Dr Wee Yong, un des auteurs de la recherche, précise toutefois qu'on ne parle pas de guérison. « Pour nous, c'est une découverte très encourageante en vue d'améliorer les traitements contre la sclérose en plaques. »
À l'heure actuelle, le traitement utilisé contre la sclérose en plaques ne permet pas d'éliminer la maladie. Il ne fait qu'en réduire l'inconfort et en retarder la progression. Mais la découverte du Dr Yong et sa collègue, la Dr Luanne Metz, ouvre la possibilité de mettre au point un traitement optionnel plus sécuritaire.
Les deux scientifiques ont entrepris une nouvelle étude sur l'utilisation combinée de la minocycline et de la Copaxone, un autre médicament utilisé pour traiter la sclérose en plaques. La recherche se déroulera au cours des prochains mois à Calgary, Montréal, Edmonton et Vancouver.