Les cigarettes légères aussi dangereuses que les autres
Prenez note que cet article publié en 2004 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une première étude comparative sur les décès de fumeurs le confirme : les cigarettes légères et ultralégères n'entraînent pas un risque réduit de cancer du poumon.
Les experts le soupçonnaient déjà, mais voici qu'une première étude comparative sur les décès de fumeurs le confirme : les cigarettes légères et ultralégères n'entraînent pas un risque réduit de cancer pulmonaire.
Les travaux d'une équipe américaine du Massachusetts General Hospital de Boston montrent en effet que le cancer du poumon n'est pas fonction de la quantité de goudron inhalé.
Toutes les cigarettes sont nocives, et cela quelle que soit leur teneur en goudron.
De précédentes recherches ont montré que les fumeurs de cigarettes dites légères inspiraient la fumée plus profondément, la retenaient plus longtemps dans les poumons et consommaient davantage de cigarettes.
Les scientifiques soupçonnaient que ces fumeurs seraient probablement aussi vulnérables au cancer du poumon et à d'autres maladies que les fumeurs de variétés plus fortes.
Toutefois, ceux qui fument des cigarettes fortes sans filtre présentent un plus grand risque de cancer du poumon que ceux qui fument des cigarettes classiques avec filtre.
Mais l'étude n'a révélé aucune différence dans le taux de mortalité par cancer du poumon entre ceux qui fumaient des «medium» avec filtre et les adeptes des légères (mild ou ultra light).
Les chercheurs estiment que ces résultats devraient soutenir les plaintes déposées aux États-Unis accusant les fabricants d'avoir trompé les fumeurs en leur faisant croire que les cigarettes légères étaient moins dangereuses.
Des représentants de l'industrie du tabac ont réagi à l'étude. Ils affirment qu'ils n'ont jamais affirmé que les cigarettes légères étaient moins nocives.