Un lien entre anti-inflammatoires et fausse couche

Des chercheurs américains soutiennent que l'usage d'anti-inflammatoires augmente les risques de fausse couche.

Des chercheurs américains de l'Institut de recherche de la Fondation Kaiser soutiennent que la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens pendant la grossesse augmente les risques de fausse couche.

En effet, une analyse d'entretiens passés auprès de 1000 femmes démontre que l'usage d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, comme l'aspirine, augmente de 80% les risques de fausse couche, le risque étant le plus grand quand la prise de ces médicaments est intervenue pendant la période de conception ou de manière continue pendant plus d'une semaine.

L'arrêt de la production de prostaglandine (hormone nécessaire à la bonne implantation de l'embryon dans l'utérus) provoqué par la prise de tels remèdes serait à l'origine de l'interruption de la grossesse. Le paracétamol n'est associé à aucun risque.

La prise de médicaments depuis les dernières règles, les antécédents de grossesse, les risques connus ou suspectés de fausse couche, le milieu socio-culturel sont autant de questions posées aux femmes participant à l'étude.

Les résultats de cette étude sont publiés dans le British Medical Journal.