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Dumont accuse Charest de mollesse

Radio-Canada

Le chef de l'ADQ dit s'attendre à ce que Québec défende le projet hydroélectrique de la rivière Eastmain, confirme son intention de le réaliser dans les délais prévus et s'assure que les ententes déjà signées avec les Cris seront respectées.

Le chef de l'Action démocratique, Mario Dumont, dénonce ce qu'il appelle la mollesse de Jean Charest dans le dossier du développement du complexe des rivières Eastmain-Rupert.

M. Dumont réagissait en entrevue à l'intervention du gouvernement fédéral, qui vient d'adresser à Québec une liste de 384 questions reliées au processus d'évaluation environnementale du projet. M. Dumont commentait aussi l'élection du nouveau Grand chef des Cris, Matthew Mukash, qui s'oppose au projet de dérivation de la rivière Rupert.

Selon M. Dumont, ce qu'il appelle l'« obstruction » du gouvernement fédéral menace le projet, car ce processus supplémentaire risque d'engendrer des délais importants, qui feront grimper les coûts du projet.

Le chef adéquiste fait remarquer que bon nombre des questions du gouvernement fédéral portent sur des sujets autres que l'évaluation environnementale comme telle. Dans certains cas, les réponses aux questions sont déjà connues, ajoute-t-il.

M. Dumont affirme que le Québec aura un pressant besoin des 888 mégawatts du projet Eastmain en 2010-2011, année où Hydro prévoit avoir complété les travaux.

Face aussi à l'opposition manifestée par le nouveau Grand chef des Cris, Mario Dumont dénonce ce qu'il a appelé la faiblesse, la mollesse et l'absence de leadership du gouvernement Charest.

Il dit s'attendre à ce que Québec défende le projet, confirme son intention de le réaliser dans les délais prévus et s'assure que les ententes déjà signées avec les Cris seront respectées.

André Boisclair n'a pas tout dit

Commentant par ailleurs la course au leadership du Parti québécois, M. Dumont soutient qu'André Boisclair n'a pas répondu à toutes les questions concernant sa consommation de cocaïne.

Le chef de l'ADQ reconnaît au candidat à la succession de Bernard Landry le droit de garder certaines choses confidentielles, mais il prévient que les électeurs devront se faire une idée à partir de ce qu'ils savent.

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