PQ: Lebel choisit Boisclair

L'ancien député bloquiste estime qu'à moins de surprise, la course à la succession de Bernard Landry est déjà terminée et qu'il pourrait se rallier au clan Boisclair avant la mi-novembre.

Ghislain Lebel estime que la course à la direction du Parti québécois est terminée.

À six semaines du vote des militants péquistes, l'ancien député du Bloc croit qu'à moins d'un événement majeur, André Boisclair deviendra le prochain chef du PQ.

Dans une entrevue au quotidien Le Devoir, Ghislain Lebel dit par ailleurs mal s'expliquer l'enthousiasme que continue de susciter le meneur dans la course, malgré ses aveux sur sa consommation de cocaïne alors qu'il était ministre.

Le candidat Lebel prévient que s'il est choisi, André Boisclair deviendra la cible des attaques des libéraux, attaques qu'il prévoit passablement plus dures que celles émanant des rangs péquistes. « Je souhaite que ce ne soit pas plus grave que ce qu'on sait, que ce qu'il [André Boisclair] a admis », ajoute M. Lebel, qui n'exclut pas de se rallier au clan d'André Boisclair avant le vote de la mi-novembre.

Les derniers sondages donnent M. Boisclair largement en avance sur Pauline Marois et Richard Legendre dans la course. Toutefois, ces sondages sont basés sur un échantillonnage choisi dans la population en général et non uniquement auprès des membres du Parti québécois.

Autre appui pour Boisclair

Un autre député du Parti québécois donne son appui à André Boisclair.

Il s'agit de Stéphan Tremblay, qui représente la circonscription de Lac-Saint-Jean.

« André Boisclair est l'homme de la situation », a déclaré M. Tremblay, qui n'est aucunement indisposé par le passé nébuleux de M. Boisclair.

Stéphan Tremblay est le premier député péquiste de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean à se prononcer publiquement pour un des neuf candidats à la succession de Bernard Landry.