André Boisclair admet avoir pris de la cocaïne
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le meneur parmi les candidats à la direction du Parti québécois répète qu'il regrette ses erreurs de jeunesse et dit espérer que le débat dans la course portera dorénavant sur les questions de fond.
André Boisclair reconnaît avoir pris de la cocaïne à quelques reprises quand il était ministre dans le gouvernement Bouchard.
Pressé de questions par les journalistes à la sortie d'un discours au cégep de Lévis, lundi, le meneur dans les sondages dans la course à la direction du Parti québécois a admis en avoir déjà « consommé », mais n'a jamais prononcé le mot « cocaïne ».
Commentant ce que lui-même appelle ses « erreurs de jeunesse », M. Boisclair a réaffirmé que cet épisode appartenait à une autre période de sa vie et qu'il était maintenant passé à autre chose.
Il s'est défendu énergiquement d'avoir jamais exercé ses fonctions parlementaires ni pris des décisions sous l'influence de quelque substance que ce soit. Il a affirmé ne plus rien consommer.
Il a accusé le clan de son adversaire Pauline Marois et l'entourage du premier ministre Jean Charest de véhiculer des faussetés pour tenter de lui nuire. S'adressant à ses adversaires dans la course à la succession de Bernard Landry, il leur a demandé de faire porter le débat « non pas sur ce qu'on a fait, mais sur ce qu'on peut faire. »
Interrogé sur l'impact que les révélations sur ses frasques de jeunesse pourraient avoir sur le déroulement de la course à la direction, M. Boisclair a répondu qu'il faisait confiance aux Québécois et aux Québécoises pour porter leur propre jugement.