Affaire Arar: l'opposition réclame une enquête élargie
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le Canada est soupçonné de sous-traiter la torture à des pays moins soucieux des droits de la personne. À Ottawa, les trois partis d'opposition réclament l'élargissement de l'enquête sur l'affaire Maher Arar.
À Ottawa, les trois partis d'opposition demandent que la commission d'enquête sur l'affaire Maher Arar soit prolongée et élargie. Ils souhaitent faire la lumière sur d'autres cas de Canadiens torturés à l'étranger.
Ces Canadiens ont fait l'objet d'enquêtes de sécurité par les agences canadiennes avant d'être torturés dans d'autres pays moins soucieux des droits de la personne. Le Canada est soupçonné de sous-traiter la torture à ces autres pays, moins soucieux des droits de la personne, et les partis de l'opposition souhaitent que la situation soit clarifiée.
Ces citoyens canadiens ont été déportés en Syrie où ils ont été interrogés et torturés sur la base d'informations colligées par les services canadien et américain de renseignements.
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, précise que seule une vue d'ensemble, et non une simple étude d'un cas particulier, permettra d'éviter la répétition de tels drames. Selon le journal torontois Globe and Mail, le premier ministre fédéral Paul Martin a déjà rejeté cette demande.