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Les yeux se tournent vers Boisclair

Radio-Canada

Après la décision de Gilles Duceppe de rester à Ottawa, l'ancien ministre devrait annoncer d'ici la fin de la semaine s'il se lance dans la course à la direction du Parti québécois.

Gilles Duceppe ayant décidé de ne pas se lancer dans la course à la direction du Parti québécois, tous les yeux se tournent maintenant vers l'ex-ministre André Boisclair.

Il doit annoncer ses intentions d'ici la fin de la semaine.

De nombreux députés péquistes pressent M. Boisclair de poser sa candidature.

Même la seule candidate déclarée, Pauline Marois, a enfin qualifié d'« intéressante » sa possible candidature. Elle a répété son désir qu'il y ait une course.

Le député Jonathan Valois, qui a travaillé comme attaché politique pour M. Boisclair, espère que son ancien collègue se lance dans la course.

« André Boisclair représente aussi cette autre génération qui est au Parti québécois, qui est très réelle, dit-il. Et cela ferait une course d'autant plus intéressante que M. Boisclair et Mme Marois sont de très bons amis. »

Si André Boisclair soulève tant d'enthousiasme au sein du caucus péquiste, c'est que plusieurs croient à ses chances de mener le parti à la victoire.

« Il me semble que d'avoir un duo avec M. Duceppe à Ottawa et M. Boisclair à Québec, ça nous placerait dans une position extrêmement positive pour la suite des choses », estime le député Nicolas Girard, qui a succédé à M. Boisclair dans la circonscription de Gouin.

La députée Noëlla Champagne constate que M. Boisclair est très populaire dans sa circonscription de Champlain. « À date, les gens semblent tentés par André parce qu'il allie deux grandes forces, l'expérience et [...] la jeunesse. »

Élu pour la première fois en 1989, à l'âge de 23 ans, André Boisclair a été à la tête de plusieurs ministères au cours des gouvernements péquistes, entre 1994 et 2003.

Dans le deuxième mandat, il a occupé les portefeuilles de la Solidarité sociale, de l'Environnement et des Affaires municipales. À partir de 2002, il a assuré le rôle de leader parlementaire du gouvernement.

M. Boisclair a quitté son siège de député de Gouin l'été dernier pour aller étudier aux États-Unis. Il a complété une maîtrise en administration publique à l'université Harvard, avant d'accepter un emploi à Toronto pour la firme McKinsey & Company.

Jusqu'ici, seule Mme Marois a confirmé sa candidature à la direction du PQ. La semaine dernière, le député de Rousseau, François Legault, a annoncé qu'il ne serait pas sur les rangs pour des raisons familiales.

Parmi les autres candidats qui jaugent leurs appuis à la succession de Bernard Landry, les noms des députés Jean-Pierre Charbonneau et Richard Legendre circulent.

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