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Duceppe reste à Ottawa

Radio-Canada

Le chef du Bloc québécois renonce à se présenter à la direction du Parti québécois. L'imminence d'une élection fédérale semble avoir été un élément central de sa décision de continuer à diriger le BQ.

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, restera à Ottawa. Il a annoncé, lundi, qu'il renonçait à se lancer dans la course à la direction du Parti québécois.

« J'ai acquis l'intime conviction que je serai plus utile à Ottawa, à la fois pour défendre les intérêts des Québécois et Québécoises, de même que pour contribuer à la réalisation de la souveraineté », a-t-il déclaré.

L'imminence d'une élection fédérale a pesé lourd dans la décision de M. Duceppe.

Selon lui, l'hypothèse de deux courses en même temps, au PQ et au Bloc, n'aurait pas servi le mouvement souverainiste dans l'optique d'élections fédérales prévues en janvier.

« Si on veut que le mouvement souverainiste demeure fort, continue à progresser, on ne doit pas affaiblir un front au détriment d'un autre a-t-il dit. J'en suis convaincu et je mènerai la bataille. »

M. Duceppe estime que les deux « fronts », Ottawa et Québec, sont aussi importants l'un que l'autre dans la quête souverainiste. Il prend donc avec un grain de sel les accusations du ministre libéral Jean Lapierre, qui l'a traité de « lâche » s'il choisissait de demeurer à Ottawa.

« Quand je vois ces gens souhaiter que je parte d'ici - tous les partis, mais plus intensément les libéraux, je l'ai compris - je me dis que s'ils souhaitent mon départ, c'est peut-être bon signe pour les souverainistes. »

M. Duceppe a par ailleurs indiqué qu'il n'appuierait pas de candidat à la direction du PQ, affirmant qu'il se rallierait au choix des militants péquistes. Le nouveau chef du PQ sera connu le 15 novembre.

Réactions

À Ottawa, le premier ministre Paul Martin et son lieutenant québécois, Jean Lapierre, se sont félicités, sur le ton de l'ironie, que M. Duceppe « ait choisi le Canada ».

« C'est stable, fiable et confortable », a jugé M. Lapierre.

À Québec, la chef intérimaire du Parti québécois, Louise Harel, s'est dite ni surprise ni déçue de la décision du chef du Bloc, dont elle a souligné le sens du devoir.

Selon elle, le Bloc effectue un travail très important à Ottawa, un travail qu'il ne faut pas négliger.

Seule candidate déclarée à la direction du PQ, Pauline Marois a déclaré que Gilles Duceppe faisait du très bon travail à Ottawa et qu'elle collaborerait volontiers avec lui si elle est choisie pour succéder à Bernard Landry.

Elle n'a pas voulu dire si elle considérait que le retrait de M. Duceppe aurait pour conséquence d'améliorer ses chances d'accéder à la direction du PQ.

Mme Marois a dit ne pas croire les informations selon lesquelles le chef démissionnaire Bernard Landry songe à se présenter à sa propre succession. Elle a répété qu'elle souhaitait que la succession de Bernard Landry donne lieu à une vraie course.

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