Le cas Michel Guitard toujours nébuleux
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le vice-premier ministre, Jacques Dupuis, affirme que le contrat du conseiller en communications est conforme aux règles, pendant que Jean Charest reconnaît indirectement qu'il y a un problème.
Le statut du conseiller en communications du gouvernement québécois, Michel Guitard, a fait l'objet de débats, mardi, à l'Assemblée nationale.
Le vice-premier ministre, Jacques Dupuis, a continué d'affirmer que le contrat de M. Guitard suit les règles du Conseil du trésor.
L'opposition péquiste rétorque que le conseiller, embauché au nom de sa firme, ne devrait pas occuper un bureau dans les locaux du conseil exécutif à Montréal, aux côtés du premier ministre Jean Charest, comme c'est le cas actuellement, mais plutôt travailler uniquement dans son propre établissement.
Pour la première fois, mardi, le premier ministre Charest a reconnu indirectement qu'il y avait un problème.
Le conseiller en communications de Jean Charest est au centre d'une controverse à l'Assemblée nationale en raison de son statut fiscal. Michel Guitard est embauché par le biais de son entreprise MGTD Communications et stratégies. Il touche 150 000 $ par année, et comme il n'est pas un employé du cabinet du premier ministre, mais de son entreprise, son statut fiscal est différent.
Michel Guitard a toujours refusé de devenir un salarié de l'État, ce qui entraînerait une baisse importante de ses revenus. L'opposition demande pourquoi Michel Guitard bénéficie d'un statut particulier qui lui permet de payer moins d'impôts.