•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Yves Séguin redevient simple député

Radio-Canada

Démis de son poste de ministre des Finances à l'occasion du remaniement, il affirme que son départ est dû à des « écarts importants » entre lui et Jean Charest.

Démis de son poste de ministre des Finances à l'occasion du remaniement ministériel de vendredi, Yves Séguin reste député d'Outremont, mais laisse entendre que cette décision n'est pas définitive.

En point de presse, M. Séguin a déclaré que son départ du Conseil des ministres était manifestement le signe qu'il y avait des « écarts importants » entre lui et le premier ministre Jean Charest.

M. Séguin n'a pas voulu préciser ces écarts, se contentant de dire qu'ils portaient sur un ensemble de dossiers et de manières de faire.

Son départ met au jour le malaise provoqué par certaines orientations de droite au sein du gouvernement. Yves Séguin est celui qui avait promis de trouver les sommes nécessaires pour l'aide aux étudiants, pendant que Québec maintenait le cap sur les compressions.

Il avait aussi tenté, sans succès, de s'opposer à ce que le rendement optimal prenne le pas sur le développement économique du Québec lors de la révision du mandat de la Caisse de dépôt et placement.

Il était aussi le combattant du déséquilibre fiscal qui avait accusé Ottawa de « saigner le Québec ». M. Séguin a précisé que c'est M. Charest qui lui a demandé de quitter les Finances, et non pas lui qui a demandé à partir.

Il dit regretter de quitter un ministère qu'il adorait, un travail qu'il dit avoir toujours accompli dans l'intérêt commun, au moment où le dossier du déséquilibre fiscal approche, selon lui, d'un moment critique.

Les « critiques faciles » de Claude Béchard

L'ancien ministre des Finances a qualifié de « critiques faciles » les propos de ses ex-collègues ministres, dont Claude Béchard, qui ont affirmé qu'il n'était pas un joueur d'équipe.

M. Béchard, nouveau ministre du Développement économique, a estimé que M. Séguin « était perçu comme un joueur qui travaillait avant tout pour lui-même », voire qu'il avait un ego démesuré. Il estime que le refus de M. Séguin d'assumer une autre fonction que celle de ministre des Finances illustre parfaitement son attitude individualiste.

M. Séguin a aussi réfuté les propos de ceux et celles qui ont laissé entendre qu'il était « trop social ». « Ça n'existe pas, rétorque M. Séguin, je travaille pour tout le monde ». Il dit avoir toujours travaillé d'abord pour les 80 % de la population québécoise qui gagnent en moyenne 30 000 $ par année.

M. Séguin a ajouté qu'il restait député libéral d'Outremont, mais que pour l'avenir, cela dépendrait des faits et gestes d'autres acteurs. « Je ne dois rien à personne et personne ne me doit rien », a-t-il conclu.

La section Commentaires est fermée

Compte tenu de la nature délicate ou juridique de cet article, nous nous réservons le droit de fermer la section Commentaires. Nous vous invitons à consulter nos conditions d’utilisation. (Nouvelle fenêtre)

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.