L'ADQ choisit la voie autonomiste
Prenez note que cet article publié en 2004 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Mettant fin à son moratoire de dix ans sur la question constitutionnelle, Mario Dumont propose aux adéquistes l'adoption d'une plateforme à forte saveur autonomiste.
L'Action démocratique du Québec a choisi sa position sur l'échiquier constitutionnel : l'ADQ sera désormais un parti voué à l'autonomie du Québec.
En point de presse à Québec, le chef de l'ADQ, Mario Dumont, a présenté le nouveau document constitutionnel de son parti, à la veille de l'ouverture du congrès d'orientation adéquiste, qui se tiendra en fin de semaine à Drummondville.
Le document reprend plusieurs des propositions contenues dans le rapport Allaire du début des années 90. Ces propositions vont toutes dans le sens d'une affirmation de l'autonomie du Québec. L'ADQ propose, entre autres, de revenir à l'esprit de la constitution de 1867, en réaffirmant les compétences exclusives du Québec, notamment dans le domaine de la santé. Sous un gouvernement de l'Action démocratique, par exemple :
Interrogé pour savoir s'il fallait lui accoler l'étiquette de souverainiste ou de fédéraliste, M. Dumont a répondu que ni l'une ni l'autre ne lui convenait. Il se présente maintenant comme autonomiste.
On se rappelle qu'en 1995, au lendemain du référendum, Mario Dumont avait décrété un moratoire de 10 ans sur la question nationale. L'ADQ rompt donc ce moratoire avec la publication de son document constitutionnel d'une trentaine de pages, qui sera débattu lors du congrès d'orientation.
Mario Dumont s'explique à C'est bien meilleur le matin
Le reportage de Claude Brunet
Le compte rendu de Josée Thibault