Déséquilibre fiscal: Charest fait confiance à Martin
Prenez note que cet article publié en 2004 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le premier ministre du Québec se dit confiant que son homologue fédéral éliminera le déséquilibre fiscal, même si Paul Martin refuse toujours d'en reconnaître l'existence.
Le premier ministre du Québec, Jean Charest, souhaite que les chefs des principaux partis fédéraux se prononcent sur le déséquilibre fiscal lors des élections fédérales, qui devraient être déclenchées sous peu. Quant à lui, il dit mettre toute sa confiance en son homologue fédéral, Paul Martin, et n'entend pas mettre de pression sur lui pendant la campagne électorale.
« Sur cette question-là, il (Paul Martin) a envoyé des signaux. Nous, on reçoit ça comme étant des signes encourageants », a affirmé Jean Charest, lors d'une conférence de presse, mardi.
M. Charest semble miser sur la rencontre fédérale-provinciale, prévue en juillet à Niagara, où l'on fera justement le point sur une possible augmentation de la contribution du fédéral en santé.
En Chambre, le premier ministre Charest a fait valoir que son objectif était de rétablir l'équilibre fiscal entre les deux paliers de gouvernement, et ce, peu importe la formule proposée par Ottawa.
Jeudi dernier, les membres de l'Assemblée nationale ont réclamé unanimement la cession de la TPS fédérale au Québec, pour mieux financer le réseau de la santé. Une demande vite rejetée par le premier ministre fédéral, Paul Martin, qui a affirmé que les problèmes financiers du gouvernement québécois sont l'héritage de la précédente administration péquiste.