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Funérailles nationales vendredi pour Claude Ryan

Radio-Canada

L'Assemblée nationale ouvre un registre aux citoyens qui veulent rendre un dernier hommage à l'ancien chef du PLQ.

L'Assemblée nationale a ouvert mardi matin un registre aux citoyens qui veulent rendre un dernier hommage à Claude Ryan. Le registre sera ouvert au public de 8 heures à 16 heures tous les jours jusqu'à jeudi. Le président de l'Assemblée nationale, Michel Bissonnet, a indiqué que désormais, lorsque des funérailles nationales auront lieu à Montréal, l'Assemblée nationale ouvrira un registre pour permettre à la population de la région de Québec d'exprimer ses condoléances.

Par ailleurs, le quotidien Le Devoir a publié mardi un texte inédit de Claude Ryan. L'ancien ministre et chef du Parti libéral du Québec met en garde le gouvernement québécois contre les dangers de l'approche néo-libérale du rôle de l'Etat. Cet article, qui a été rédigé en décembre, est un extrait de son testament politique qui doit être publié au printemps dans la revue Éthique publique.

Les circonstances entourant sa mort

L'ancien chef du Parti libéral du Québec et ancien directeur du quotidien Le Devoir est mort d'un cancer à l'estomac. Il avait 79 ans. Né le 26 janvier 1925, il a succombé à la maladie deux mois après qu'on lui eut diagnostiqué un cancer inopérable. M. Ryan était entouré de sa famille et de ses proches lorsqu'il a rendu l'âme. Il laisse cinq enfants dans le deuil. Son épouse, Madeleine Guay, est décédée en 1985.

Depuis son hospitalisation, mardi dernier, au pavillon Hôtel-Dieu du CHUM pour des traitements, son état de santé s'était rapidement dégradé. Jeudi, alors qu'il était encore conscient, M. Ryan, en accord avec son médecin, avait décidé de retarder sa sortie. Vendredi, sa respiration était devenue haletante, puis, dans la nuit de vendredi à samedi, il était tombé dans le coma.

Les funérailles nationales de Claude Ryan seront célébrées vendredi matin à 11 heures en la basilique Notre-Dame à Montréal. Sa dépouille sera exposée jeudi en chapelle ardente. Un registre sera également ouvert à l'Assemblée nationale pour les citoyens désirant lui rendre un dernier hommage.

Une vie bien remplie

Militant de l'Action catholique dans les années 1950, Claude Ryan devient éditorialiste au quotidien Le Devoir en 1962. Il accède deux ans plus tard à la direction du journal, d'où il prend part à tous les grands débats qui agitent la société québécoise. Intellectuel réputé pour sa rigueur, il exerce une énorme influence sur la classe politique et joue un rôle-clé lors de la Crise d'octobre.

En 1971, il s'oppose à la Charte de Victoria, le premier grand projet de réforme constitutionnelle du premier ministre Trudeau avec qui il entretient une relation conflictuelle. Très critique à l'endroit du gouvernement Bourassa, il incite la population à voter pour le Parti québécois en 1976, même s'il se dissocie de l'option souverainiste.

C'est en 1978 qu'il fait le saut en politique active et devient chef du Parti libéral du Québec. En janvier 1980, il publie son «livre beige» dans lequel il réclame l'égalité des deux peuples fondateurs du Canada. Comme chef de l'Opposition officielle, il dirige le camp fédéraliste au référendum de mai 1980.

Affaibli dans son leadership, Claude Ryan démissionne à l'automne 1982 de la direction du Parti libéral. Après le retour au pouvoir de Robert Bourassa en 1985, il occupe plusieurs ministères, mais c'est à l'Éducation qu'il a le plus laissé sa marque.

Il prend sa retraite de la vie politique en 1994, à la suite de la défaite du PLQ aux élections, mais n'a jamais cessé d'écrire et de prendre position. Il publie en 2002 un document sur les valeurs libérales auxquelles il est resté fidèle toute sa vie.

Les grands moments de sa carrière.

Louiselle Lévesque survole sa carrière et recueille plusieurs réactions

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