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Un super souper bénéfice pour Paul Martin

Radio-Canada

Le futur premier ministre justifie la tenue mardi du souper-bénéfice à 700 $ le couvert, qui a rapporté 2,8 millions de dollars, en expliquant que son parti avait besoin de garnir sa trésorerie.

Trois jours avant son investiture à la tête du pays, Paul Martin a participé mardi soir, à Toronto, à un souper-bénéfice pour le moins fructueux. Au prix de 700 $ le couvert, le repas a permis de recueillir quelque 2,8 millions de dollars.

M. Martin a expliqué que son parti avait besoin de garnir sa trésorerie et qu'il fallait faire vite avant que la loi sur le financement des partis n'entre en vigueur. En juin dernier, le Parlement a adopté le projet de loi C-24 qui limite les dons des grandes entreprises et des syndicats aux partis politiques à 1000 dollars, tout en autorisant des contributions atteignant 10 000 dollars pour les particuliers.

M. Martin estime toutefois que la récolte ne sera pas suffisante pour renflouer totalement les caisses, vidées par une coûteuse course à la direction du PLC.

Selon lui, les quelque 3100 personnes venues l'acclamer étaient à la fois «des libéraux de vieille date» mais également des «gens de la classe moyenne, venues ici pour soutenir leur parti».

La liste des invités laissait toutefois apparaître quelques membres éminents du gratin canadien, du géant du surgelé, Wallace McCain, au pdg de la Banque Royale, Gordon Nixon, en passant par le président de Bell Globemedia, Ivan Fecan, et le pdg de Manulife, Dominic d'Alessandro, jusqu'au président d'Onex, Gerry Schwartz, hôte de ce souper et qui a fait don de 300 000 dollars au parti.

M. Martin a promis que sous son prochain gouvernement, une révision en profondeur des dépenses serait effectuée, précisant qu'aucun programme n'aura la garantie de survivre. Il a dit avoir la responsabilité d'abolir ce qui ne fonctionne pas et d'encourager ce qui marche bien.

Dans cette optique, les cent premiers jours de sa gouvernance seront déterminants: tous les programmes seront passés au peigne fin. Il se défend pourtant bien de critiquer les années Chrétien. «Avec Jean Chrétien, nous avons nettoyé les finances du pays. Nous devons maintenant nous assurer que le moindre dollar ira aux Canadiens qui en auront le plus besoin, à nos programmes sociaux, et qu'il ne sera pas gaspillé.»

Daniel Lessard assistait à la soirée

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