Choisi homme d'État de l'année, Stephen Harper condamne l'Iran à New York
Le premier ministre canadien Stephen Harper reçoit le prix d'« Homme d'État de l'année » des mains du rabbin Arthur Schneier, président de la fondation Appeal of Conscience, à New York.
Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick
Prenez note que cet article publié en 2012 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Stephen Harper dénonce vigoureusement le régime iranien, le qualifiant de « danger clair » dans un discours prononcé jeudi soir à New York, où le premier ministre canadien était consacré « homme d'État de l'année » par une fondation américaine.
« Je crois que la voix de notre conscience nous oblige à dénoncer ce que le régime iranien défend et représente », a déclaré le premier ministre, faisant allusion à l'appui de la République islamique au régime syrien, « aux groupes terroristes », ainsi qu'à son programme nucléaire.
« De la même façon qu'elle nous oblige à exprimer notre soutien à l'égard du pays le plus directement visé par la haine que nourrit ce régime, soit l'État d'Israël », a-t-il poursuivi.
Dans un discours prononcé à l'hôtel Wardolf Astoria, où se tient le gala de la fondation Appeal of Conscience, Stephen Harper a tenté d'expliquer la politique étrangère canadienne, qui repose, selon lui, sur des fondations « de liberté et de dignité humaine ».
La Fondation Appeal of Conscience a été fondée en 1965 par le rabbin Arthur Schneier. Elle comprend au sein de son conseil d'administration l'ex-président américain Bill Clinton et les anciens secrétaires d'État Madeleine Albright, George Schultz, James Baker et Colin Powell, dont certains étaient présents jeudi.
Le premier ministre canadien a été critiqué pour son absence à l'Assemblée générale de l'ONU, où a été dépêché son ministre des Affaires étrangères, John Baird. Il s'agit là d'une pratique de plus en plus habituelle, que Stephen Harper a de nouveau dû défendre cette semaine à la Chambre des communes.