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Stéphane Dion, candidat vert

Radio-Canada

L'ancien ministre libéral veut concilier changements climatiques et efficacité énergétique, notamment en mettant de l'avant le principe de l'écofiscalité.

Le candidat à la direction du Parti libéral du Canada, Stéphane Dion, a dévoilé, mardi soir, dans la région de Québec, l'ensemble de sa plate-forme sur les changements climatiques et l'énergie.

Stéphane Dion veut faire de la lutte contre le réchauffement climatique une des pierres d'assise de sa campagne et éventuellement de son parti, s'il est élu.

En entrevue au RDI, M. Dion a parlé des différents moyens qu'il entend prendre pour concilier changements climatiques et énergie, soit le principal défi auquel fait face le Canada à l'heure où la planète se réchauffe de jour en jour, soutient-il.

Stéphane Dion entend mettre en place un vaste programme pour favoriser cette conciliation. Il a notamment évoqué le principe d'écofiscalité. Ce programme vise à donner des mesures fiscales incitatives aux entreprises et aux individus qui font des gestes pour réduire leur consommation énergétique et leurs émissions de polluants, dont les gaz à effet de serre.

Cette mesure est déjà en vigueur, mais M. Dion soutient qu'elle est très peu utilisée en raison de résistance de la part du gouvernement fédéral. « Avec moi, on ira de façon très ciblée et très efficace. » Stéphane Dion a notamment donné en exemple l'utilisation de systèmes d'appareils de chauffage et de réfrigération moins énergivores. Selon les mesures incitatives qu'il entend proposer, une personne qui rénoverait sa maison en suivant des principes d'efficacité énergétique pourrait économiser environ 1000 $.

Bourse du carbone

L'ancien ministre libéral a aussi évoqué l'importance de mettre en place le marché du carbone. Cette bourse est une des retombées du protocole de Kyoto qui oblige les pays signataires à réduire leurs émissions de CO2. Grâce à ce marché, les sociétés pollueuses qui dépassent leur quota d'émission peuvent acheter des droits d'émission d'autres entreprises. Le but est donc de récompenser les « bons élèves » qui investissent dans des technologies propres en leur autorisant de gagner de l'argent par la vente de leurs crédits et de pénaliser ceux qui dépassent leur quota en les obligeant à payer pour acquérir des droits de polluer.

En décembre, la Bourse de Montréal et le Chicago Climate Exchange ont conclu une entente pour la création d'un nouveau marché de l'environnement au pays. Ce marché international doit être mis en place à compter de 2008. Des bourses du carbone en France, en Allemagne, en Hollande ont déjà vu le jour dans le monde. L'Australie et les États-Unis, deux pays qui ont refusé de ratifier le protocole de Kyoto, développent aussi des bourses vertes.

M. Dion estime que toutes les mesures qu'il entend mettre de l'avant permettraient au Canada d'atteindre les objectifs du protocole de Kyoto, si évidemment il est choisi comme chef et si son parti prend le pouvoir rapidement. M. Dion dit d'ailleurs attendre avec impatience le plan vert que le gouvernement fédéral doit présenter sous peu pour remplacer le protocole de Kyoto.

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