Québec, terre d'accueil
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Jean Charest fait l'éloge de la politique québécoise d'immigration et du caractère unique des relations France-Québec à l'occasion d'une entrevue télévisée accordée lors de son séjour dans l'Hexagone.
Le premier ministre Jean Charest a fait l'éloge du système d'immigration québécois à l'occasion de l'entrevue accordée à l'émission Le Grand Rendez-vous, dont l'intégrale était diffusée dimanche en fin d'après-midi sur la chaîne TV5.
De passage en France, le premier ministre a estimé que la politique québécoise était conçue de façon à s'assurer de la meilleure intégration possible des nouveaux arrivants à la culture du pays. Cette responsabilité implique que le Québec doit évaluer avant leur venue la capacité d'intégration de ces derniers, au moyen d'un système de points.
« Si vous parlez français, ça fait des points de plus. Si votre capacité d'apprendre la langue est évidente, ça fait des points de plus », a expliqué le premier ministre.
Jean Charest s'est cependant gardé d'entrer dans le débat français sur l'immigration qui fait rage depuis les émeutes dans les banlieues françaises en 2005. Il a plutôt indiqué l'intérêt pour le Québec de réussir à garder les étudiants français qui affluent en grand nombre dans la province depuis plus d'une décennie.
Il a souligné à cet effet l'impact négatif du faible taux de natalité québécois sur l'avenir de la province et a rappelé que l'objectif de son gouvernement était d'accueillir entre 45 000 et 50 000 immigrants par année.
Le premier ministre s'est en outre plu à souligner le caractère unique des relations France-Québec, comparativement à celles entretenues avec les États-Unis. « [Ce sont] les relations les plus complètes que nous avons avec l'extérieur. Il y a spontanément une affection entre les Français et les Québécois », a constaté Jean Charest.