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Harper poursuit son opération charme

Radio-Canada

De passage en Beauce, le premier ministre fédéral affirme que la fierté québécoise n'est pas un désaveu du patriotisme canadien, mais constitue au contraire une richesse pour tous les Canadiens.

Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a décidé de célébrer la Saint-Jean-Bapstiste en Beauce, une région du Québec où les conservateurs ont fait d'importants gains lors de l'élection de janvier. Pour l'occasion, il était accompagné du ministre fédéral de l'Industrie et député de la région, Maxime Bernier.

Devant environ 200 partisans réunis à Saint-Joseph-de-Beauce, le premier ministre a livré un discours axé principalement sur la fierté québécoise et son importance au sein du Canada. Politesse oblige, M. Harper a d'abord voulu rendre hommage au Beaucerons, des gens « fiers » qu'il a appelé « des bâtisseurs ».

Dans un parc municipal où ne flottait aucun drapeau du Québec, il a ensuite parlé de la Saint-Jean-Baptiste comme d'une fête qui rappelle la grandeur et la richesse du Québec et du Canada francophone. Selon lui, le Canada devrait se réjouir de la fierté des Québécois d'avoir préservé leur identité au sein du Canada.

M. Harper a affirmé que la fierté québécoise ne constituait pas un désaveu du patriotisme canadien. « La langue et la culture française que vous avez préservées avec courage et dévotion font partie du patrimoine canadien » a-t-il dit.

Il a par la suite parlé abondamment de l'ouverture du gouvernement fédéral et du renouveau dans les relations entre Ottawa et Québec. « Je veux que le Québec puisse exprimer pleinement sa personnalité au sein de la famille canadienne », a-t-il déclaré.

Visiblement heureux et relaxe en ce terrain conquis, M. Harper a également su dérider la foule à la suite d'un petit accroc à la procédure. En effet, l'angélus s'est mis à sonner au moment même où il commençait son discours, l'empêchant ainsi de parler. Le premier ministre a bien récupéré le petit contretemps en disant : « Les péquistes vont employer toutes les mesures pour m'empêcher de parler. [...] Je ne peux pas me plaindre, c'est un bel endroit, c'est une belle journée et même Dieu est content que je sois ici. »

De son côté, le ministre Maxime Bernier a dit ne pas craindre les critiques, même si son gouvernement refuse de reconnaître que le peuple québécois forme une nation. « Les Québécois savent qui ils sont, je pense qu'ils n'ont pas besoin de nous pour leur dire qui ils sont », a-t-il affirmé. Selon le député conservateur, les Québécois attendent surtout le règlement du déséquilibre fiscal.

Vendredi, Stephen Harper a tenu une réunion de son Cabinet à la Citadelle de Québec et a refusé de reconnaître formellement l'existence de la nation québécoise.

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