Bulletin alarmant
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un sondage indique qu'une majorité d'enseignants du Québec pensent que la réforme n'a pas amélioré la réussite des élèves.
La Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), qui représente environ 55 000 enseignants au Québec, demande au gouvernement de surseoir à l'implantation de la réforme scolaire.
La FSE a rendu public un sondage Léger Marketing qui révèle que 83 % des enseignants pensent que la réforme n'a pas amélioré la réussite des élèves. Et 85 % des enseignants affirment qu'il y a eu détérioration ou aucun changement dans les connaissances des élèves.
Pour ce qui est de la réussite scolaire des élèves en difficulté, 61 % des enseignants disent qu'il y a eu détérioration, alors qu'un des buts de la réforme, selon la FSE, était d'améliorer la performance de ces élèves.
La présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement, Johanne Fortier, affirme que le bilan de la réforme aurait dû sonner l'alarme au ministère de l'Éducation et ainsi revoir son implantation. « Rien ne justifie de persister tête baissée dans la réforme vers un échec magistral », a déclaré Johanne Fortier.
Le syndicat demande au ministère de l'Éducation de donner le mandat d'évaluer la réforme au Conseil supérieur de l'éducation.
Le sondage a été réalisé par la firme Léger Marketing du 5 au 12 mai mai auprès de 1009 enseignants, et sa marge d'erreur est de plus ou moins 3,1 %, 19 fois sur 20.