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200 soldats canadiens de plus

Radio-Canada

Une compagnie d'infanterie de la base de Valcartier au Québec et une quinzaine de chars Léopard seront déployés en novembre dans la région de Kandahar afin sécuriser les opérations de reconstruction.

Les Forces canadiennes ont décidé de se donner les moyens de faire face à la forte résistance des talibans en Afghanistan, qui a déjà coûté la vie à un diplomate et 32 soldats canadiens.

Le ministère de la Défense nationale a annoncé vendredi l'envoi en novembre de 200 militaires supplémentaires dans le cadre de cette opération. Entre 125 et 150 proviennent du Royal 22e Régiment, basé à Valcartier au Québec.

Ces nouveaux effectifs comprennent une compagnie d'infanterie de Valcartier, une quinzaine de chars Léopard d'Edmonton, en Alberta, et leurs opérateurs, ainsi que des ingénieurs militaires capables de gérer les projets de reconstruction en Afghanistan. L'armée canadienne se dote aussi d'une technologie antimortier pour protéger les installations de l'armée contre les obus.

Ces soldats auront pour mission de sécuriser les environs de Kandahar, mais surtout de faciliter le travail de l'équipe de reconstruction. Le chef d'état-major des Forces canadiennes, le général Rick Hillier, a expliqué qu'en augmentant juste un peu le nombre de militaires, cela donnait de multiples possibilités aux stratèges pour stabiliser le sud de l'Afghanistan.

Le Canada compte maintenant 2500 soldats au sein de la force multinationale en Afghanistan. Les autorités militaires ont rappelé que la mission canadienne visait à aider à apporter la paix et la stabilité dans le pays.

Seulement depuis le 1er août dernier, l'armée canadienne a perdu 13 soldats au combat en Afghanistan.

Des réactions à Ottawa

En entrevue au RDI, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a répété qu'il continuait à soutenir la présence des soldats canadiens en Afghanistan. Il s'est toutefois demandé si le Canada avait suffisamment d'effectifs pour accomplir sa mission.

M. Duceppe a aussi exprimé des doutes sur la stratégie canadienne, qu'il a qualifiée de « militariste ». Le chef du Bloc soutient que la mise en place d'une démocratie sans corruption devrait constituer un autre objectif.

Au sein du gouvernement, le ministre du Travail et du Développement régional, Jean-Pierre Blackburn, a répété que la mission canadienne était sanctionnée par l'ONU.

Selon M. Blackburn, un retrait des soldats canadiens, réclamé entre autres par le Nouveau Parti démocratique, serait une grave erreur et une victoire pour les extrémistes. « Cela serait comme dire: "Vous avez commis des actes terroristes et nous nous retirons" », a commenté le ministre.

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