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Le barrage autochtone de Marysville est levé

Radio-Canada

Le service ferroviaire entre Montréal et Toronto est rétabli: les Mohawks démontent la barricade qu'ils avaient érigée sur la voie ferrée en soutien aux Autochtones de Caledonia.

Le service ferroviaire entre Montréal et Toronto est rétabli. Les Mohawks qui avaient érigé une barricade sur la ligne de chemin de fer à la hauteur de Marysville, entre Kingston et Belleville, ont accepté vendredi soir de lever leur barrage.

Une trentaine de Mohawks de la réserve de Tyendinaga avaient bloqué la voie ferrée la plus fréquentée du pays, à l'aide de vieux autobus scolaires, pour exprimer leur soutien aux Autochtones de Six Nations qui occupent toujours un chantier de construction à Caledonia, près de Hamilton.

Dans le courant de la journée de vendredi, le Canadien national (CN) avait obtenu une injonction pour déloger les protestataires autochtones. Leur blocage a affecté 24 départs prévus à l'horaire et plus de 3500 passagers, qui ont été transportés à destination par autobus. Via Rail avait également arrêté de prendre des réservations pour la fin de semaine.

Les Mohawks se sont déclarés satisfaits des négociations qui sont actuellement en cours entre les représentants autochtones et les gouvernements fédéral et provincial.

Un peu plus tôt, Queen's Park avait exprimé son désir de parvenir à un règlement négocié. « On a rien à perdre quand on continue de parler. On a beaucoup à perdre si on cesse de parler », a affirmé le premier ministre Dalton McGuinty.

L'occupation se poursuit à Caledonia

Pendant ce temps, plusieurs centaines de membres de la communauté autochtone de Six Nations continuent à occuper le terrain d'un complexe immobilier en construction à Caledonia, au sud d'Hamilton. Ils réclament les droits de propriété de ce terrain de 40 hectares en vertu d'un traité datant de 1784.

Les Autochtones craignent cependant une nouvelle intervention policière. Une importante opération policière menée à l'aube, jeudi, n'a pas réussi à mettre un terme à leur occupation qui dure depuis la fin février.

Au moins 16 personnes ont été arrêtées au cours de cette opération. Vendredi, elles ont été accusées d'assauts et de méfaits. La plupart d'entre elles ont été remises en liberté sous caution, mais elles doivent se plier à certaines conditions, dont celles de rester à au moins 30 mètres du chantier de construction et de respecter un couvre-feu.

Le promoteur du projet immobilier, Douglas Creek Estate, affirme avoir acheté légalement le terrain, il y a 15 ans.

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