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La patience des patients

Radio-Canada

Les temps d'attente auxquels doivent faire face les Canadiens avant d'accéder à des services de santé spécialisés constituent le principal problème du système de santé, selon Statistique Canada.

Une majorité des 17 500 Canadiens interrogés entre janvier et juin 2005 dans le cadre d'une enquête de Statistique Canada estime que le temps d'attente demeure le principal problème du système de santé.

Selon les données préliminaires du rapport Accès aux services de soins de santé au Canada, le temps médian d'attente, tous services spécialisés confondus, est demeuré de trois à quatre semaines entre 2003 et 2005.

Statistique Canada définit le temps médian comme le moment à partir duquel la moitié des personnes en attente d'un service a reçu les soins demandés.

Le temps d'attente médian se situait à environ quatre semaines pour les visites chez un spécialiste, à quatre semaines pour les chirurgies non urgentes et à trois semaines pour les tests diagnostiques.

Parmi les situations les plus contrariantes, près de 40 % des patients ont dû attendre plus de trois mois pour une opération de la cataracte ou pour le remplacement d'une articulation déficiente.

De façon générale, 18 % des usagers se plaignent de difficultés à obtenir un rendez-vous auprès d'un spécialiste, contre 15 % de ceux en attente d'un test diagnostique. Le taux de mécontentement grimpe à 58 % chez les patients en attente d'un test d'imagerie par résonance magnétique ou par tomodensitométrie.

Pour ce qui est des chirurgies non urgentes, le taux d'insatisfaction ne dépasse cependant pas les 11 %. Ce taux peu élevé cache cependant le fait que 39 % des patients qui ont subi une arthroplastie ou une opération de la cataracte ont attendu plus de trois mois. Ce pourcentage est 5 fois plus élevé que pour ceux en attente d'une chirurgie cardiaque une d'une chirurgie liée au cancer, une donnée qui traduit incidemment une réduction des délais pour ces dernières interventions, entre 2003 et 2005.

Mais si, en définitive, les données pancanadiennes ne laissent pas transparaître de nombreux changements entre 2003 et 2005, il en va autrement lorsque l'on considère les résultats provinciaux.

Au Québec, par exemple, le temps d'attente pour une chirurgie non urgente est passé de presque 9 semaines en 2003 à 4 semaines en 2005.

À l'inverse, au Nouveau-Brunswick le temps d'attente pour recevoir des tests diagnostiques est passé de deux semaines en 2003 à quatre semaines en 2005.

Des temps d'attentes trop longs peuvent se traduire chez certains patients par de l'inquiétude et de l'anxiété, voire de la douleur.

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