Une première femme à la tête de l'Allemagne
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La conservatrice Angela Merkel est désignée première chancelière de l'Allemagne, au terme d'intenses négociations qui ont mené à un accord avec les sociaux-démocrates de Gerhard Schröder.
La direction du Parti social-démocrate (SPD) a approuvé, lundi, la formation d'un gouvernement de coalition en Allemagne qui sera dirigé par la présidente de l'Union chrétienne-démocrate (CDU-CSU), Angela Merkel.
Un porte-parole du SPD a indiqué que le choix de la nouvelle chancelière avait été décidé par une large majorité. Plus tôt, la presse allemande avait indiqué que des postes clés du nouveau gouvernement, tels que les Affaires étrangères, les Finances, le Travail et la Justice, seraient toutefois confiés à des sociaux-démocrates.
Les conservateurs du CDU-CSU seraient pour leur part responsables des portefeuilles de l'Économie, de l'Intérieur et de la Défense, entre autres.
L'accord gouvernemental stipulerait une répartition égale des responsabilités ministérielles et du contenu du programme.
Les négociations formelles sur la composition exacte du gouvernement débuteront la semaine prochaine, selon ce qu'a indiqué un porte-parole de l'Union chrétienne-sociale.
Dures négociations
Cette décision fait suite à d'intenses négociations, lancées à l'issue d'élections législatives serrées le 18 septembre. Les conservateurs détiennent 226 sièges dans le nouveau Bundestag, contre 222 pour les sociaux-démocrates.
Angela Merkel devient la première femme à mener les destinées de l'Allemagne.
Elle est aussi souvent comparée à une autre célèbre dirigeante européenne, Margaret Thatcher, première ministre de Grande-Bretagne de 1979 à 1990. Les deux femmes ont en commun, en plus de leur allégeance conservatrice, une formation scientifique.
