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Irak: nouvel attentat contre les chiites

Radio-Canada

Une voiture piégée explose dans un quartier chiite d'une ville au nord de Bagdad, dans la foulée de l'appel à la guerre civile lancé par Abou Moussab Al-Zarqaoui qui a fait plus de 250 morts depuis mercredi.

La violence s'est poursuivie en Irak à la suite de l'appel à la guerre totale contre les chiites irakiens lancé par le chef d'Al-Qaïda en Irak, Abou Moussab Al-Zarqaoui. Un nouvel attentat a fait plus d'une trentaine de morts, samedi, en Irak.

Une voiture piégée a explosé au coeur d'un marché public du quartier chiite de Nahrawan, à 32 km de Bagdad. La police irakienne fait état d'au moins 30 morts et 38 blessés.

Al-Qaïda prêche la guerre civile

Les attaques et attentats contre des quartiers chiites ont fait plus de 250 morts depuis mercredi, date à laquelle le chef d'Al-Qaïda en Irak a déclaré la guerre totale aux chiites.

Al-Zarqaoui a précisé que les attentats étaient une réponse à l'attaque irako-américaine contre la résistance sunnite de Tal Afar, dans le nord du pays.

Zarqaoui accuse les chiites de collusion avec les « croisés » et dénonce la « guerre de nettoyage ethnique contre les sunnites ».

Guerre civile ou terrorisme?

Participant au sommet mondial de l'ONU, le président irakien Jalal Talabani a réfuté la thèse de la guerre civile. « Il n'y a pas de guerre entre les Irakiens, a-t-il affirmé jeudi soir. Nous avons des milliers de criminels qui sont venus de l'extérieur, combattant notre peuple et essayant de tuer des civils et des innocents. »

Le grand ayatollah Ali Sistani, chef spirituel de la communauté chiite, a joint sa voix à celle de M. Talabani en soutenant que des musulmans ne se laisseraient pas entraîner dans un tel conflit contre des coreligionnaires.

Le conflit religieux se superpose à un conflit politique. Les sunnites, qui représentent 20 % de la population irakienne, ont dominé la scène politique sous Saddam Hussein et pendant des décennies avant lui. Mais depuis la destitution du dictateur, les chiites, qui représentent 60 % de la population du pays, ont profité du virage démocratique pour prendre le pouvoir en compagnie des Kurdes.

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