Démission à la Cour suprême des États-Unis
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La juge Sandra Day O'Connor, première femme nommée à ce poste, quittera son siège dans les prochains mois. George W. Bush aura une première occasion d'imprimer son sceau sur la composition du plus haut tribunal du pays.
La première femme à avoir été nommée juge à la Cour suprême des États-Unis a annoncé sa démission, vendredi. Sandra Day O'Connor, 75 ans, quittera son poste avant le début de la prochaine session, en octobre, ou lorsque le Sénat aura confirmé la nomination de son successeur.
Mme O'Connor, une conservatrice modérée, a été nommée à son poste par le président Ronald Reagan en 1981. Elle était une voix cruciale pour faire pencher la balance sur des questions morales comme l'avortement ou la peine de mort.
Sa démission pourrait être bientôt suivie par celle du président de la Cour suprême, William Rehnquist, actuellement soigné pour un cancer de la gorge.
Ces départs risquent d'entraîner une modification majeure de l'équilibre politique existant depuis 11 ans à la Cour suprême. Le président George W. Bush aura une première occasion d'imprimer son sceau sur la composition du plus haut tribunal du pays.
La Maison-Blanche n'a pas fourni d'indication sur un successeur possible à la juge O'Connor. Mais l'administration Bush devra faire un choix éclairé, puisque la plupart des nominations de juges aux instances inférieures ont été refusées par le Sénat américain. Certaines candidatures sont considérés trop conservatrices aux yeux d'élus démocrates et républicains modérés.
