Lutte antisida: Benoît XVI prône l'abstinence
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
À l'instar de Jean-Paul II, son successeur condamne l'utilisation des préservatifs. Selon lui, l'Église se bat « en première ligne » contre la maladie en enseignant la chasteté et la fidélité.
Pour la première fois vendredi, le pape Benoît XVI s'est exprimé sur l'épidémie de sida, condamnant l'usage du préservatif.
Selon lui, l'Église se bat « en première ligne » contre la maladie en enseignant la chasteté et la fidélité.
« L'enseignement traditionnel de l'Église s'est avéré le seul moyen infaillible de prévenir l'épidémie du virus HIV », a-t-il déclaré devant les évêques du continent africain, ravagé par l'épidémie.
En condamnant l'usage du condom, il réitère ainsi la position tenue par son prédécesseur, Jean-Paul II. Celui-ci avait suscité les critiques des associations engagées dans la lutte contre la maladie et des catholiques réformistes.
« Il est très inquiétant que la structure de la vie africaine, sa source fondamentale d'espoir et de stabilité, soit menacée par le divorce, l'avortement, la prostitution, le trafic d'êtres humains et une mentalité ouverte à la contraception, autant de facteurs qui contribuent à la dégradation de la moralité sexuelle ».
Autrefois préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Benoît XVI a confirmé depuis son élection, le 19 avril, qu'il maintiendrait une ligne conservatrice sur les questions de morale.
Plus tôt cette semaine, il a condamné le divorce, les unions libres, le contrôle artificiel des naissances, le mariage homosexuel et la fécondité assistée.