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Bobby Fischer gagne sa nouvelle patrie

Radio-Canada

Après neuf mois de captivité au Japon et des décennies d'errance, l'ancien champion d'échecs arrive en homme libre en Islande, qui lui a accordé la nationalité.

L'ancien champion du monde d'échecs Bobby Fischer est arrivé, jeudi, en Islande, sa nouvelle terre d'adoption.

À bord de l'avion qui l'amenait à destination, il a multiplié comme d'habitude les déclarations antiaméricaines et antisémites.

M. Fischer, 62 ans, fait l'objet d'un mandat d'arrêt aux États-Unis.

L'administration américaine lui reproche d'avoir violé, en 1992, l'embargo économique imposé à l'ex-Yougoslavie en allant disputer, pour 3,5 millions de dollars américains, un match revanche contre Boris Spassky, au Monténégro.

Pour cet acte de défiance, il risque jusqu'à 10 ans de prison.

L'ex-champion a été arrêté en juillet dernier au Japon, officiellement parce que son passeport n'était pas valide.

Estimant que les poursuites américaines contre le grand maître sont disproportionnées en regard de la faute commise, les autorités islandaises ont commencé à s'impliquer dans l'affaire fin 2004.

Pour bien montrer qu'il y avait un consensus politique national sur le sujet, l'attribution de la nationalité islandaise au champion d'échecs a été approuvée par le Parlement lundi dernier.

Les partisans islandais du grand maître sont persuadés qu'il est avant tout poursuivi par Washington en raison de ses virulentes critiques contre la politique de son pays.

Fischer a notamment qualifié les attentats du 11 septembre 2001 de « nouvelle merveilleuse ». À son départ de Tokyo, le champion rebelle a traité le président George W. Bush de « criminel ».

Bobby Fischer est passé à la postérité pour son célèbre match contre Boris Spassky, en 1972 à Reykjavik, la capitale islandaise.

Cette victoire a mis fin à l'hégémonie soviétique sur le monde des échecs.

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