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Kerry légèrement préféré lors du deuxième débat

Radio-Canada

Deux sondages-éclairs accordent une courte victoire au candidat démocrate sur le président George W. Bush, à l'issue du deuxième débat télévisé en vue du scrutin présidentiel du 2 novembre.

Le candidat démocrate John Kerry a été légèrement préféré au président sortant George W. Bush, vendredi, à l'issue du second débat télévisé en vue de l'élection présidentielle du 2 novembre.

Selon un premier sondage mené par Gallup pour CNN et USA Today, 47 % des Américains ont donné l'avantage à M. Kerry et 45 % à M. Bush après la deuxième joute oratoire. Selon une autre enquête ABC News, Kerry a été le meilleur selon 44 % des Américains, contre 41 % pour Bush, alors que 13 % n'ont pu les départager.

L'arme de déception massive républicaine

Vendredi soir, George W. Bush et John Kerry se sont de nouveau empoignés sur la question irakienne lors du second débat, présenté à St. Louis, au Missouri. Répondant aux questions de la centaine d'électeurs présents dans la salle, les deux hommes se sont accusés mutuellement d'affaiblir les États-Unis.

Le sénateur Kerry a ironisé sur la campagne républicaine, qu'il a qualifiée d'« arme de supercherie massive » (weapon of mass deception). De son côté, le président Bush est revenu sur les volte-face du candidat démocrate concernant la guerre en Irak.

Le démocrate Kerry a estimé que les mauvaises décisions du président Bush dans le conflit irakien avaient fait du monde un endroit plus dangereux qu'il ne l'était.

« Ce président s'est précipité dans la guerre, a repoussé nos alliés, et l'Irak est plus dangereux maintenant, tout comme la Corée du Nord avec des armes nucléaires », a soutenu John Kerry avant d'accuser l'administration Bush de s'être détournée de la véritable menace en ne poursuivant pas la traque contre Oussama ben Laden.

Washington se serait trompé de cible

Le sénateur a déclaré que si les milliards de dollars investis pour faire tomber le régime de Saddam Hussein avaient été employés en Afghanistan, « Oussama ben Laden serait en prison ou mort, et le monde serait un endroit moins dangereux ».

George Bush a déclaré que sa politique irakienne était un succès, John Kerry a répliqué qu'elle avait semé le chaos.

Vif échange sur les alliés

John Kerry a affirmé que les forces armées américaines étaient trop déployées à l'étranger en raison de l'incapacité du président Bush à nouer des alliances. « Nous ne devrons plus partir [en guerre] de façon unilatérale », a-t-il ajouté.

« Dites à Tony Blair que nous sommes partis seuls, dites à Silvio Berlusconi que nous sommes partis seuls, dites au président polonais Aleksander Kwasniewski que nous sommes partis seuls », a répliqué M. Bush visiblement en colère. « Il y a 30 pays avec nous en Irak », a insisté le président.

John Kerry a répondu que plusieurs pays avaient quitté la coalition, et aucun ne l'avait rejointe. « Ce n'est pas une grande coalition : 90 % des pertes sont américaines, 90 % du coût [de la guerre] sortent de nos poches, et c'est pourquoi je pourrais faire mieux, et c'est pourquoi je serais un meilleur commandant en chef », a souligné John Kerry.

Bush défend son bilan environnemental

Suscitant la surprise de son adversaire, le président sortant a défendu son bilan en matière environnementale et a soutenu que depuis son accession à la Maison-Blanche, la qualité de l'eau et de l'air s'est améliorée.

John Kerry, ironique, a répliqué qu'il ne croyait pas que le président Bush vive dans le monde réel quand il parle d'environnement. Le démocrate soutient qu'en matière environnementale, l'administration Bush a probablement été « l'un des pires gouvernements de l'histoire moderne ».

Le compte rendu de Christine Saint-Pierre

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