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Allaoui s'entretient avec Blair à Londres

Radio-Canada

Au terme de son entretien avec son homologue britannique, le premier ministre irakien confirme qu'il compte respecter le calendrier prévu pour la tenue d'élections en Irak en janvier 2005.

Le premier ministre irakien Iyad Allaoui a rencontré son homologue britannique Tony Blair, dimanche, à Londres. M. Allaoui en a profité pour confirmer qu'il comptait respecter le calendrier prévu pour la tenue d'élections en janvier 2005.

Le premier ministre irakien a d'ailleurs appelé l'ONU à l'aider davantage pour que cette consultation soit un « succès ». Il s'est dit résolu à ce que la démocratie soit implantée en Irak.

Tony Blair a indiqué qu'il n'avait pas reçu de demande de troupes supplémentaires de la part des autorités irakiennes, tout en précisant que les effectifs sur place étaient « réexaminés en permanence ». Environ 8500 militaires britanniques sont actuellement déployés en Irak, pour l'essentiel dans le sud du pays.

Combien de temps les troupes étrangères demeureront-elles en Irak? À la traditionnelle question, M. Blair a répété que Britanniques et Américains ne souhaitaient pas rester « plus longtemps que ce qui est nécessaire », tout en estimant qu'il serait « stupide et dangereux » de fixer un échéancier.

Le premier ministre britannique a aussi appelé la communauté internationale à mettre de côté ses divergences passées concernant le bien-fondé d'une guerre en Irak, et à s'unir pour vaincre le terrorisme en Irak, « champ de bataille » du terrorisme international.

Pas de négociation possible avec les preneurs d'otages

Interrogé à la BBC, Iyad Allaoui a indiqué que son gouvernement refusait de négocier avec les preneurs d'otages en Irak, car cela constituerait un « très mauvais précédent ». Il a déploré l'attitude de certains pays, comme les Philippines, qui ont plié afin de sauver la vie d'otages. Selon lui, cela a encouragé les groupes qui voient dans les prises d'otages un moyen d'influencer les opinions et les politiques.

Par ailleurs, dans une entrevue diffusée dimanche soir sur la chaîne américaine ABC, Iyad Allaoui précise que le procès des anciens dirigeants irakiens devrait débuter en octobre.

L'ancien président irakien, Saddam Hussein, comparaîtra en novembre ou décembre. Selon le premier ministre irakien, ce procès sera « transparent et juste », tout en estimant que les preuves contre l'ancien dictateur sont écrasantes.

Mardi, Iyad Allaoui doit prendre la parole devant l'Assemblée générale des Nations unies, à New York. Deux jours plus tard, il rencontrera le président américain George W. Bush à la Maison-Blanche, et prononcera un discours devant le Congrès américain.

Les reportage de Don Murray

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