•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Les Grands Lacs en ébullition

Radio-Canada

La communauté internationale s'inquiète d'une possible escalade de violence, après le massacre, la semaine dernière, d'au moins 160 réfugiés congolais tutsis dans un camp du Burundi.

La communauté internationale s'inquiète d'une possible escalade de violence, après le massacre, la semaine dernière, d'au moins 160 réfugiés congolais tutsis dans un camp du Burundi.

Le secrétaire adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations unies, Jean-Marie Guéhenno, a estimé qu'il existe un risque réel que le Rwanda, le Burundi et la République démocratique du Congo (RDC) soient entraînés dans une spirale de violence.

« Nous sommes à la merci du moindre incident qui engendre l'escalade. C'est pourquoi nous lançons un appel à tous les acteurs pour qu'ils fassent preuve d'un maximum de retenue », a déclaré Jean-Marie Guéhenno. « C'est de justice dont nous avons besoin, pas de vengeance », a-t-il ajouté.

Le massacre de Gatumba a été revendiqué par les Forces nationales de libération du Burundi, aile militaire d'un parti hutu. Les autorités burundaises, qui soupçonnent des soldats congolais d'y avoir également pris part, menacent d'envoyer des troupes au Congo, pour y retrouver les responsables du massacre.

Pour sa part, le président rwandais, Paul Kagame, qui s'érige en défenseur des Tutsis, a déclaré qu'il ne resterait pas « les bras croisés » face à des actes de génocide. La plupart des victimes de l'attaque étaient des femmes et des enfants, qui fuyaient la violence au Congo voisin.

Le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés a fait savoir que trois camps, dont celui de Gatumba, situés à proximité de la frontière congolaise, seraient déplacés plus loin à l'intérieur du Burundi. Quelque 20 000 réfugiés seront ainsi transférés.

La tension reste élevée dans la région, après des guerres civiles qui ont fait des millions de victimes.

La section Commentaires est fermée

Compte tenu de la nature délicate ou juridique de cet article, nous nous réservons le droit de fermer la section Commentaires. Nous vous invitons à consulter nos conditions d’utilisation. (Nouvelle fenêtre)

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.