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Stéphan Hachemi réclame l'intervention du CIJ

Radio-Canada

Le fils de Zahra Kazemi demande à ce que la cause de l'assassinat de sa mère soit entendue devant la Cour internationale de justice (CIJ), soutenant que Téhéran ne collaborera jamais à élucider un crime dont il est coupable.

Le fils de la photojournaliste canadienne Zahra Kazemi, Stéphan Hachemi, et ses avocats ont rencontré, vendredi, les avocats du ministère des Affaires étrangères afin de leur demander de se tourner vers la Cour internationale de justice (CIJ).

M. Hachemi estime que le Canada n'a d'autres recours que le tribunal de La Haye dans le dossier de l'assassinat de sa mère, puisque l'État iranien y est impliqué.

L'échec de la diplomatie

Dimanche dernier, après deux jours d'audience, Téhéran a brusquement mis fin au procès du seul inculpé dans le meurtre de Mme Kazemi et ce, avant même la fin des plaidoiries. Face à cette décision, Ottawa a rappelé son ambassadeur de Téhéran, Philip MacKinnon.

L'agent des renseignements iraniens accusé, Mohammad Reza Aghdam Ahmadi, a ainsi été relâché. Mais selon Stéphan Hachemi, les véritables coupables ont échappé à la justice depuis bien longtemps. En effet, tout comme le pense l'avocate de la famille Kazemi et prix Nobel de la paix, Shirin Ebadi, M. Hachemi croit que l'accusé n'a en fait servi que de bouc émissaire dans cette affaire, pour protéger un officiel de haut rang.

Lors du procès, Shirin Ebadi a affirmé que « ce procès est injuste et le verdict qui sera prononcé est inéquitable ». Elle envisage maintenant de porter l'affaire devant un tribunal international.

Jugeant en outre que le tribunal de Téhéran est incompétent dans cette affaire, elle s'est même adressée à la cour pour demander que la cause soit renvoyée devant un tribunal criminel apte à juger un meurtre prémédité.

L'affaire Kazemi

Le 10 juillet 2003, Zahra Kazemi a succombé à une hémorragie cérébrale dans un hôpital de Téhéran après avoir été battue au cours de sa détention. La photojournaliste canadienne avait été arrêtée le 23 juin 2003 alors qu'elle prenait des photos à l'extérieur de la prison d'Evin, au nord de Téhéran.

Depuis la mort de Mme Kazemi, son fils, Stephan Hachemi, exige le rapatriement du corps de sa mère au Canada afin qu'une autopsie puisse être pratiquée.

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