Irak: la République dominicaine rappelle ses troupes
Prenez note que cet article publié en 2004 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Après le départ annoncé des troupes espagnoles, honduriennes et salvadoriennes, le gouvernement de République dominicaine a annoncé qu'il rappellerait lui aussi ses militaires déployés en Irak.
Après l'Espagne, le Salvador et le Honduras, c'est au tour de la République dominicaine de retirer ses troupes d'Irak. Saint-Domingue a en effet annoncé qu'elle rapatrierait, d'ici quelques jours, les 300 militaires qu'elle avait déployés en Irak et qui étaient postés dans la région de Najaf, dans le centre du pays.
Retrait du Honduras
Lundi, c'était au tour du président du Honduras, Ricardo Maduro, d'ordonner le retrait «dans le meilleur délai possible » des 368 militaires honduriens déployés en Irak pour appuyer les forces de la coalition.
Le contingent du Honduras assume des missions de déminage et de soins médicaux. Ses soldats ont essuyé au moins six attaques au mortier depuis décembre et un militaire a été blessé, provoquant un débat dans le pays sur un retour des soldats avant le terme de leur mandat en juillet.
Salvador et Nicaragua
Le Salvador, qui a aussi déclaré qu'il rapatriait ses troupes, maintiendra, pour sa part, ses soldats en Irak jusqu'au mois de juillet. Quant au Nicaragua, il a rapatrié ses troupes d'Irak en février dernier.
Dans la foulée de l'Espagne
Cette succession de retraits militaires parmi les pays latino-américains survient dans le giron de la décision du nouveau gouvernement espagnol, le 19 avril dernier, de rappeler son contingent de 1300 soldats engagés en Irak d'ici le 30 juin, date prévue du transfert de souveraineté aux Irakiens, à moins que l'ONU ne prenne les commandes des opérations.